Lucia Ruiz Perez, la Movistar à l’horizon

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Journée frustrante pour Lucia Ruiz Perez. Ce jeudi, l’Espagnole n’a pas trouvé l’ouverture lors de la troisième étape du Tour féminin de l’Ardèche. 9e à Ruoms et surtout 2e à Nîmes, la représentante de la formation Eneicat n’a pas trouvé l’ouverture dans les rues d’Avignon, le long du Rhône, pour ce qui était peut-être sa dernière opportunité de la semaine. “Je reviens du Tour de l'Avenir, ce n'est pas forcément simple d'enchaîner mais la condition est là. On visait clairement ces trois premières étapes car après, ce sera plus compliqué pour nous sur les étapes montagneuses. Maintenant, on va tenter de prendre les échappées pour anticiper”, explique-t-elle pour DirectVelo.

« ÇA PERMET DE PRENDRE DE LA CAISSE »

La plus belle opportunité s’est donc présentée lors de la deuxième étape, où elle a évité les deux grosses chutes du final avant de n’être devancée que par la Néo-Zélandaise Michaele Drummond. “C’était un sacré final, ça roulait vite, en descente, c'était technique... C'était dangereux car il y a eu quelques manquements du côté de l'organisation. Mais bon, j'ai quand même fait le sprint et ça ne s'est pas trop mal déroulé pour moi”.

Pour sa première saison chez les Espoirs, celle qui avait remporté l’étape de Mende, l’an passé, lors du Tour du Gévaudan (Coupe des Nations Juniors) enchaîne les jours de course, en témoigne sa présence en Ardèche après qu’elle a déjà disputé le Tour de l’Avenir la semaine passée sous les couleurs de la sélection espagnole. “Ce n'est pas évident mais ça permet de prendre de la caisse, on habitue le corps à souffrir tous les jours (rires)”.

« JUSTIFIER CE PASSAGE EN WORLDTOUR »

Brillante depuis le début de saison avec notamment deux succès et deux autres places de 2 sur le sol espagnol, Lucia Ruiz Perez - qui portait le maillot blanc de meilleur jeune ce jeudi à Avignon (Vaucluse) - a signé un contrat de trois ans avec la Movistar, jusqu’à fin 2026. De quoi aborder la toute fin de saison avec plus de sérénité ? “C'est quand même difficile car depuis que c'est annoncé, je me dis que je dois aussi justifier ce passage en WorldTour. En quelque sorte, je dois prouver que je mérite ma place à ce niveau. Mais j’essaie quand même d’en profiter sans trop de pression”.

Sa sœur jumelle Laura, également présente en Ardèche, l’accompagnera chez Movistar. Un argument de plus pour signer dans la plus grosse équipe hispanique. “J'avais d'autres opportunités, mais on a commencé à discuter pendant la Vuelta et ça s'est vite fait par la suite. Signer chez Movistar me semble être le choix le plus logique, en tant qu'Espagnole. C'est la plus grosse équipe du pays. C'est la meilleure option pour progresser, j’en suis sûre”.

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