Les Espagnoles pour l’expérience

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Que peut bien espérer la sélection espagnole pour ce premier Tour de l’Avenir Femmes ? Sur le papier, les filles de Gema Pascual Torrecilla sont loin d’être les favorites. “C’est tout nouveau pour nous, il faut prendre nos marques. On espère pouvoir faire un fond de Top 10, ce serait déjà bien. On a un groupe jeune, avec notamment des Espoirs 1 et 2. Mais il y a de la qualité et nous sommes ambitieuses”, expliquait pour DirectVelo la sélectionneuse hispanique, en marge de la première étape chronométrée.

Sur le papier, Eneritz Vadillo pourrait être l’une des plus belles cartes de la sélection, elle qui a décroché quelques accessits sur des courses montagneuses cette année, notamment au Tour des Pyrénées. Une chose est sûre : voilà un test grandeur nature pour les six filles présentes cette semaine. “C’est quelque chose de très important. La différence de niveau entre les Juniors et les pros est énorme. Il faut du temps pour s’y faire. Le format est intéressant aussi”.

UNE DIZAINE DE CANDIDATES CRÉDIBLES À UNE SÉLECTION

Comme on l’a déjà vu lors du chrono de ce lundi (voir classement), Gema Pascual Torrecilla s’attend à des écarts de niveau très importants jusqu’à vendredi. “Il y a de grandes différences, il faut faire avec. Ce n’est pas plus mal, ça permet de progresser. Il y a des filles du WorldTour qui ont participé au Giro ou au Tour cette année, et d’autres qui n'ont pas du tout ce niveau-là. C’est un bon moyen de passer un cap pour les filles un peu moins expérimentées du peloton”.

Le format, sur cinq jours, la satisfait pleinement. “C’est suffisant. Avec ces différentes de niveau, il n’y aurait pas vraiment d’intérêt à faire dix jours comme chez les hommes. Cinq étapes avec un chrono, de la montagne, c’est suffisant pour que tout le monde s’exprime. Ça me semble être le format idéal”. Le peloton des U23 espagnoles est-il riche actuellement ou la sélection s’est-elle faite facilement ? “Il n’a pas forcément été facile de choisir, il y a des filles de bon niveau actuellement chez nous. Idéalement, pour ne pas avoir à m’arracher les cheveux, il aurait fallu que je puisse sélectionner une dizaine de filles, pour donner une idée de la situation actuelle en U23. Il a fallu faire des choix en fonction des calendriers de chacune, mais aussi en fonction du profil difficile de ce Tour de l’Avenir”. Désormais, la sélectionneuse ne demande qu’à être agréablement surprise par l’une ou plusieurs de ses filles.

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