Récent 2e de la Polynormande, Valentin Ferron voulait continuer sur sa lancée lors du Tour Poitou-Charentes (2.1). Une épreuve qui, sur le papier, lui correspond bien moins mais qui a toujours une valeur sentimentale importante pour le coureur originaire de la région. Ainsi, le puncheur de la formation TotalEnergies s'est appliqué pour faire un bon chrono jeudi après-midi, avant de passer à l'offensive ce vendredi lors de la dernière étape sur le traditionnel circuit de Poitiers. "Il fallait essayer. De toute façon, au sprint, j'étais battu et on avait justement d'autres cartes pour le sprint. Il fallait créer une course de mouvement, on l'a fait. J'ai tenté et je n'ai pas de regrets", relate pour DirectVelo celui qui a un temps relancé la course avec Ewen Costiou (Arkéa-Samsic).

"L'étape était très rapide. On pouvait s'y attendre avec le vent de dos qui nous a portés toute la journée. Il y avait plusieurs enjeux, à la fois pour la victoire d'étape et le gain du général, tout le monde était motivé. Malheureusement, les trois derniers kilomètres avec vent de face, ça freine de toute façon les échappés". Valentin Ferron termine finalement l'épreuve dans le Top 10 du classement général (voir classement). Un bon résultat sur ce profil. "C'est un bon TPC. Je fais 10 sans être un spécialiste du contre-la-montre alors c'est bien. J'ai pris du plaisir sur ce circuit final à Poitiers", promet celui qui se devait de tenter quelque chose, devant les siens. "Forcément, j'étais très encouragé et j'avais à cœur de me montrer. Je suis content de ma course".   

Place maintenant à une fin de saison sur les semi-Classiques italiennes, à commencer par le Tour de Toscane avant le Trofeo Sabatini ou encore le Memorial Pantani. "Ce sont des courses qui me plaisent, sur des parcours exigeants, avec des scénarios souvent décousus et des courses de mouvement". Il y a encore de belles choses à faire pour Valentin Ferron sur cette fin de saison.