Mathys Rondel : « Plus de peur que de mal »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Il ne fallait pas chercher Mathys Rondel dans le premier classement de la quatrième étape du Tour de l’Avenir. Le coureur de l’équipe de France, qui a pris la 17e position à Evaux-les-Bains (Creuse), n’avait pas de transpondeur en raison d’un changement de vélo après une chute. Il est allé à terre au kilomètre 77, au sommet de la côte de Toulx-Sainte-Croix. “Je me suis pris la roue d’un collègue qui a fait un écart. On a vu au dernier moment un assistant qui tendait une musette et avec cette chaleur, les bidons coûtent cher, donc il n’a pas hésité à y aller. J’étais derrière et je n’ai rien pu faire”. S’il a dû changer de machine, le bonhomme n’a rien de bien méchant. “Je suis touché un peu à la hanche et au coude. La tête a un peu tapé mais rien de grave normalement, on verra demain. Il y a plus de peur que de mal”. Il a pu vite retrouver sa place dans le peloton. “On s’est bien placé pour rentrer sur le circuit et ensuite, ça s’est fait à la jambe, avec l’étape et les trois derniers jours qui étaient durs. On a fait avec l’énergie qu'il nous restait”.

Bien placé dans le final, Mathys Rondel a pu éviter une chute à 400 mètres de la ligne d'arrivée. “Je finis pour être dans le même temps que les autres, c’était le but. Je ne jouais pas une place. En plus, j’étais un peu cramé, j’ai grillé de l’énergie pour revenir après ma chute”. Au classement général, il a gagné deux places et se trouve désormais à la 2e position, à treize secondes du Danois Simon Dalby (voir classements). Même s’il s'en serait bien passé, sa chute ne devrait pas perturber la suite de sa course. “Ça fait chier de tomber parce qu’on fait attention pour ne pas que ça arrive. Sur une grosse course comme ça, il faut que tout soit parfait. Après, il y a d’autres leaders qui sont tombés aussi et je n’ai pas grand-chose donc je n’ai pas trop de stress par rapport à ça”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Mathys RONDEL