Pour Eddy Le Huitouze et Enzo Paleni, c’était même combat

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Les deux coureurs de la structure Groupama-FDJ n’ont pas connu leur meilleure journée sur le vélo. À l’occasion du Championnat du Monde Espoirs du contre-la-montre, Eddy Le Huitouze et Enzo Paleni ont fini à des places anecdotiques hors du Top 10 (voir classement). D’abord, le second cité n’avait pas très envie de connaître sa place, quelques minutes après son effort. "Je ne sais pas combien je suis et je n’ai pas trop envie de savoir. Ce sont mes premiers Championnats du Monde donc je voulais bien faire. En plus, le chrono est une discipline que j’adore, où j’essaie de m’investir. Le staff a fait beaucoup de choses pour nous mettre dans les meilleures dispositions et je passe à côté…". Récemment Champion de France Espoirs de l’exercice, Eddy Le Huitouze regrette un jour "un peu moins bien. C’est con quand ça tombe sur le Championnat du Monde".

Au-delà de ce résultat commun moyen, les deux Français ont un peu connu les mêmes problèmes sur le vélo. "Ça ne s’est pas très bien passé. Je suis bien parti dans la première ligne droite. Pendant les 7 premiers kilomètres ça allait plutôt bien. Après, j’ai eu une baisse de régime, j’étais moins bien. J’ai fait avec les moyens du jour. À partir de là ça a commencé à devenir plus dur. C’était de moins en moins bien", constate Eddy Le Huitouze. "J’ai vraiment flanché dans la deuxième partie du chrono. Je n’arrivais plus à être dedans. Je ne suis pas étonné de finir aussi loin. Les premiers ont réussi à rester bien concentrés, ajoute Enzo Paleni. C’était dur. Je n’avais pas les sensations que j'espérais. Ces derniers jours elles étaient plutôt bonnes, là je n’étais pas au mieux. Je suis déçu de ma performance aujourd’hui. J’aurais espéré mieux".

Eddy Le Huitouze n’a pas trouvé le terrain le plus à sa convenance. "C’était un beau parcours, mais peut-être pas le top pour moi. Je préfère quand c’est un peu plus technique et un poil plus vallonné avec des changements de rythme. Là, ça faisait des longs bouts droits à la même puissance et ce n’est pas évident. Je préfère aussi quand c’est un poil plus court.  Mais il vaut mieux ça que ce qu’on a à Glasgow avec que des virages", ironise-t-il en référence à la course en ligne et ses 48 virages au tour. Les 36,2 kilomètres autour de Stirling ne permettaient aucune déconcentration. "C’est un chrono où il faut vraiment être dedans du début jusqu’à la fin, c’est pour les hommes forts", constate Enzo Paleni, qui résume bien le mercredi vécu par les deux hommes. "Une mauvaise journée oui, mais ce n’est pas catastrophique. En tout cas ça ne montre pas de quoi je suis capable à mon meilleur niveau". Eddy Le Huitouze et Enzo Paleni auront une revanche à prendre ce samedi, pour la course en ligne.


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