Les Juniors françaises misent sur leur collectif

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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L’équipe de France Juniors Femmes présente à Glasgow a belle allure sur le papier. Julie Bego, Célia Gery et Titia Ryo viennent de se distinguer à la Bizkaikoloreak, manche espagnole de la Coupe des Nations, en y terminant respectivement 1ère, 3e et 5e. Alors forcément, les Françaises savent qu’elles pourront s’appuyer sur leur collectif ce samedi en fin de matinée à l’occasion du Championnat du Monde. “Nous avons l’une des meilleures équipes au départ, constate Julie Bego auprès de DirectVelo. On peut faire un bon truc ensemble. Chacune va contribuer à sa manière. On a un avantage par rapport aux autres équipes, c’est qu’à la différence de l’Italie qui a seulement Federica Venturelli qui peut gagner, nous on a plusieurs filles qui peuvent jouer la gagne. C’est ça notre force par rapport aux autres équipes”.

La confiance est de mise dans le clan tricolore dix mois après la médaille d’argent d’Églantine Rayer en Australie. “On a toutes des qualités. Chacune va les mettre au service du groupe, pour arriver à courir ensemble. On est toutes capables de décrocher le titre, on a plusieurs cartes à jouer”, apprécie de son côté Célia Gery. 

« ON A TELLEMENT HÂTE »

Le circuit - et ses 48 virages - plaît aux deux Françaises, toutes deux spécialistes de cyclo-cross. “J’aime bien, avec des bosses bien raides”, rapporte Celia Gery. “C’est un circuit qui a l’air marrant”, ajoute Julie Bego. Les tricolores ont bien l’intention de ne pas être attentistes. “Pour nous, il ne faudra pas trop attendre. Certaines ont plus intérêt à partir en début de course, notamment une fille pas trop à l’aise dans les virages pour ne pas être gênée dans le peloton”, dit Julie Bego. Elles comptent bien s’appuyer sur leur collectif pour être en supériorité numérique. “Ce serait le scénario idéal, ça obligerait les autres à bosser derrière”.

Ce vendredi soir, après le briefing avec le sélectionneur Emilian Broë et avant le repas, les Françaises ne cachaient pas “un peu de stress” même si elles commencent déjà à s'habituer aux grands rendez-vous. “On s’est préparé durement pour être là ce samedi, on n’a pas envie de mal faire. On a tellement hâte”, reconnaît Célia Gery. “On se prépare depuis longtemps, c’est un objectif de saison. On s’est toutes entraînées très dur ces dernières semaines. Pendant la course, il faudra être focalisé sur l’instant présent, oublier le passé et ne pas penser au futur”. Avec un maillot arc-en-ciel, il pourrait s’annoncer radieux.

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