Natalie Grinczer : « C’est toujours un déchirement »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Il y a un mois à peine, Natalie Grinczer prenait la 6e place du Championnat de Grande-Bretagne sous les couleurs du Stade Rochelais-Charente Maritime. Désormais, c’est avec le maillot de l’équipe Lifeplus Wahoo que la Britannique dispute… le Tour de France. “Clairement, je n’avais pas du tout prévu de faire le Tour cette année. J’étais contente de mon expérience au Stade Rochelais alors il n’a pas été simple de quitter l’équipe”. Si l’athlète de 29 ans a changé de crémerie en cours de saison, c’est parce que la Conti charentaise a des problèmes financiers et a laissé savoir à ses athlètes qu’elles étaient libres de s’engager avec une autre formation si une occasion se présentait (lire ici). Ce qu’a donc fait Natalie Grinczer. “Ce n’était pas facile. Je ne suis pas partie comme ça en un claquement de doigts. C’est toujours un déchirement de laisser les filles et l’ensemble du groupe en cours de saison mais j’avais une opportunité et je l’ai saisie”.

Changer de formation à cette période de l’année et découvrir un nouveau groupe à l’occasion de la plus grosse course au monde n’est évidemment pas chose aisée. “Pour le moment, tout n’est pas simple car je dois prendre mes repères, notamment au niveau du matériel. Il y a encore pas mal de petites choses à régler mais ça s’améliore déjà chaque jour. Le plus important, c’est d’être là, je suis ravie”. Natalie Grinczer savoure simplement le moment même si, comme beaucoup, elle a souffert sur ces premières journées de compétition. À partir du moment où il y a une bonne communication… La prise de repères se fait vite. Tout va bien, on ne se prend pas la tête”.

Comment Natalie Grinczer est-elle parvenue à trouver un nouveau foyer en quelques jours seulement, sans agent ? “C’est Tom (Varney, direction de l'équipe, NDLR) qui a fait directement appel à moi et m’a proposé de rejoindre l’équipe, c’est une vraie chance”, explique-t-elle à DirectVelo. Régulière depuis le début de saison - déjà six Top 10 -, la néo-sociétaire de Lifeplus Wahoo attend son heure sur ce Tour avec l’espoir de réaliser un joli coup si l’occasion se présente. “C’est le Tour, c’est dur ! Des chutes, beaucoup de pièges, des étapes qui se roulent très vite... C’est dur de savoir ce que je peux espérer. Mais si j’ai une opportunité, je tenterai”, conclut celle qui avait dû rapidement quitter le Tour l’an passé à la suite d’une chute. “C’est une toute autre histoire qui a débuté cette semaine”.

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