Thomas Devaux enchaîne les courses et traverse la France depuis une semaine. Après les Boucles de la Mayenne (2.Pro) le week-end dernier, le sociétaire de St-Michel-Mavic-Auber 93 était présent mardi à la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes (1.1) et s'est retrouvé au départ ce jeudi de la première étape de la Ronde de l’Oise (2.2). “J’ai su le matin de la Mercan’Tour que j’allais venir ici. Tony Hurel, mon directeur sportif, m’a demandé comment ça allait, si j’avais bien récupéré de la Mayenne. Il m’a proposé de venir à la Ronde de l’Oise. Je lui ai répondu que ça allait et que ça ferait un bon bloc de courses pour la suite. Je suis ici pour aider l’équipe, et pourquoi pas aller chercher quelque chose“, confie-t-il au micro de DirectVelo.

L’athlète de 26 ans a justement obtenu son premier Top 10 de la saison lors de cette première journée de l’épreuve Classe 2 (voir classement). “C’est un sentiment assez mitigé. Vu notre effectif, on vient pour la victoire. Je me suis retrouvé devant. J’ai essayé d’économiser mes forces et ne pas trop en faire car je savais qu’avec cette arrivée très punchy, ça allait être compliqué de gagner. Gach’ (Thomas Gachignard, NDLR) est rentré sur mon groupe à 20 kilomètres de l'arrivée. Je me suis dit qu’il allait peut-être pouvoir s’imposer, mais il m’a dit qu’il n’était pas très bien. On a essayé d’attaquer mais on s’est un peu fait piéger. Au pied de la bosse, ça s’est presque regroupé. J’ai décidé de monter à mon rythme dès le pied. Lors des 300 premiers mètres, je suis dernier et je récupère presque tout le monde au sommet. Je n’avais plus trop de jus, c’était plus tracteur, mais ça ne tournait quand même pas si mal que ça“.

Jusqu’à maintenant, sa meilleure performance était une 25e place au Tour du Doubs (1.1) en avril. “Il y a un sacré échelon entre le monde amateur et les pros. Chez les amateurs, j’étais un des meilleurs grimpeurs du peloton. Quand on se retrouve chez les pros avec des stars comme Carapaz à la Mercan’tour, c’est dur de rivaliser. Quand les planètes sont alignées, on peut peut-être faire un Top 20, mais c’est compliqué. Il va falloir travailler pour avoir un jour ce niveau, c’est l’objectif“. En attendant sur cette Ronde de l’Oise, compétition intermédiaire entre les pros et les amateurs, Thomas Devaux peut se distinguer comme ce jeudi. “Gach et moi, nous sommes placés au général. Les deux prochaines journées sont dédiées aux sprinteurs. Nous avons le plus rapide en notre sein (Rudy Barbier, NDLR), on va essayer de gagner“.