Tom Stephenson sur son terrain en France

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Après Blake Sunde en 2020-2021 et Ryan Wills, il y a plus longtemps en 2011, le GSC Blagnac Vélo Sport 31 a recruté, cette saison, un nouveau Néo-Zélandais, en la personne de Tom Stephenson. “Un des mécaniciens de l’équipe nationale de Nouvelle-Zélande connaît le manager de Blagnac (Gaëtan Prime, NDLR). Il m’a présenté à lui après le Championnat du Monde, c’est venu de là. C’est une bonne équipe et une N1. Ils me soutiennent beaucoup“, explique au micro de DirectVelo l’athlète de 18 ans.

L’Espoir 1 a commencé par le VTT à l’âge de cinq ans. “Mon père était triathlète et c’est lui qui m’a mis au VTT. J’ai aussi fait du football. Il y a quatre ans, il m’a montré le vélo sur route et je suis tombé amoureux depuis de cette discipline, je ne fais plus que ça“. L’an passé, chez les Juniors, l’habitant d’Auckland est devenu vice-champion contre-la-montre et de la course en ligne dans son pays. Il a aussi participé au Championnat du Monde à Wollongong sur l’île australienne voisine. Il s’est classé 35e au chrono. “Je me suis beaucoup entraîné avant mais malheureusement, je suis tombé malade la veille. Je suis allé au plus profond de moi-même. Je n’ai pas pu disputer la course, j’étais mort“.

« J’ESPÈRE LES SUIVRE »

Tom Stephenson se considère comme un spécialiste de l’effort solitaire. “Je peux pousser jusqu’à mes limites, ça me convient. Mais je ne me focalise pas que sur ça. J’apprécie les côtes, je peux grimper. Je suis polyvalent“. La topographie en France et autour de Toulouse lui sied. “Le terrain est escarpé avec des montées punchy, c’est parfait pour l’entraînement et les courses. J’ai hâte de poursuivre cette saison“. Arrivé fin mars dans l’Hexagone, il a glané quatre Top 25 en avril (voir sa fiche DirectVelo). “J’ai aussi remporté une Open et terminé 2e de l’une d’elles. Chez les Élites, j’espère améliorer mes résultats et rentrer bientôt dans le Top 10“. Ce week-end, lors du Tour du Loiret, il lorgne bien sûr sur le chrono du dimanche matin. “Je verrai ce que je peux faire. J’espère que mes jambes répondront bien“.

Pour sa première année Espoir en France, son but est d’acquérir le plus d’expérience possible. “Je sors des rangs Juniors, j’ai beaucoup à apprendre. Je veux aussi aider le collectif et réaliser de belles performances pour l’équipe“. Et tracer petit à petit son sillon vers l’échelon professionnel. “De bons coureurs néo-zélandais vont dans le WorldTour. J’espère les suivre“, conclut Tom Stephenson qui suivra à partir de juillet des études de commerce en ligne via une université de sa patrie.

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