Le Guidon Chalettois joue à domicile de ce vendredi à dimanche à l’occasion du Tour du Loiret. Une nouvelle fois, le club de N1 pourra compter sur son homme d’expérience Ronan Racault, qui espère se relancer après une lourde chute début avril lors de Nantes-Segré. Au départ de la première étape, DirectVelo a fait le point avec l’ancien pro de 34 ans.

DirectVelo : Dans quel état d’esprit abordes-tu le Tour du Loiret ?
Ronan Racault : Tous les ans, on essaie de gagner une étape. Nous avons réussi à le faire ces deux dernières années. On sait que ce n’est pas facile mais on va essayer de tout mettre en œuvre pour réussir à le refaire. On espère faire une belle course collective. On est à domicile, il y a quand même de la pression. C’est l’objectif du club. Il ne faut pas se cacher.

« LA SAISON EST LOIN D’ÊTRE FINIE »

Penses-tu à une étape en particulier ?
L’étape de ce samedi est celle qui me convient le mieux, avec des bosses courtes mais raides. C’est dommage de ne plus avoir l’arrivée au Malesherbois où j’avais gagné l’an dernier. Là, on aura une arrivée sur le plat. Mais ça peut faire des dégâts surtout s’il y a de la flotte comme annoncé. Aujourd’hui (vendredi), ça peut bordurer et on a une équipe pour être bien dans les bordures.

Quel regard portes-tu sur ton début de saison ?
Le début de saison n’a pas été mauvais jusqu’à une grosse chute début avril lors de Nantes-Segré. J’ai pris une gamelle en plein sprint, on était une trentaine pour la victoire. Ça m’a mis un gros coup d’arrêt alors que des courses qui me correspondaient arrivaient. Ça fait partie des risques malheureusement. L’an passé, je ne suis pas tombé, tout me réussissait… Cette année, c’est différent mais la saison est loin d’être finie. J’essaie de revenir au niveau depuis un mois mais ce n’est pas simple car il y a de la qualité en N1. J’espère que ça ira les deux prochains mois.

« TANT QUE JE SUIS PERFORMANT »

As-tu coché des rendez-vous ces prochaines semaines ?
Je vais enchaîner des courses qui me conviennent un peu mieux, j’espère ne pas avoir de pépins… Il faut y croire, il y a de belles courses qui arrivent. Je ferai l’Essor Breton et le Tour de Loire-Atlantique. Puis on arrivera au mois de juin et j’aime bien quand il fait chaud et beau. Il y a souvent des parcours usants, durs à cette période… Logiquement, on arrive dans les beaux jours, ça devrait être pas mal…

Tu auras 35 ans en fin d’année, comment imagines-tu la suite ?
Tant que je suis performant… L’an passé, j’ai fait une grosse saison. J’ai gagné huit courses et fait pas mal de podiums. Je me dis que je ne suis pas si mauvais (sourire). Tant qu’on arrive à gagner des courses et à se faire plaisir, c’est une bonne chose. Il sera temps d’arrêter quand je commencerai à ressentir le poids des années et que la motivation sera tombée. Ce n’est pas le cas. J’arrive à être toujours motivé et à prendre du plaisir dans une équipe qui me correspond.