Julie Bego : « Très différent de l’an passé »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Les années se suivent et se ressemblent pour Julie Bego sur le Tour du Gévaudan. Un an après avoir été devancée par Églantine Rayer, la sociétaire du comité Auvergne-Rhône-Alpes a une nouvelle fois pris la 2e place de la première étape du Tour du Gévaudan, au sommet de la montée Jalabert (voir classements). “C’est très différent de l’an passé car en 2022, je n’étais pas parmi les favorites même si je voulais bien faire’, rappelle-t-elle à DirectVelo. Le contexte a changé pour elle cette saison. Au départ de Mende, son nom était le plus cité pour succéder à la Normande. “J’avais de la pression et du stress, on m’a interviewée au départ. J’étais attendue et j’avais envie de gagner. Je termine encore une fois 2e, c’est comme ça… Il y a beaucoup de déception”.

L’étape de 76 kilomètres a mal commencé pour elle avec une crevaison juste après le départ fictif. Et ce alors que son directeur sportif, Julien Guiborel, avait hérité du numéro 30… sur 32 dans la file des voitures. “J’ai dû prendre mon vélo de rechange. Ce n'est pas pareil, je n’ai pas la même position, j’ai eu mal au dos. J’ai aussi des roues aluminium. J’ai fait toute la course avec”. Elle a dû faire un gros effort pour revenir dans le peloton. “Je me sentais bien”. Au point où elle a décidé de faire le premier des trois classements de la montagne de la journée. “J’étais bien placée. Je l’ai gagné assez facilement".

« JE N’AVAIS PAS VRAIMENT LE CHOIX »

Elle a tenté de faire le deuxième GPM, au km 51, mais elle a été devancée par… Federica Venturelli. “Je savais que c’était la plus forte dans les côtes. (Cat) Ferguson était un peu plus dans le mal, elle a été lâchée. Dans la Montée Jalabert, j’ai vu qu’elle imprimait son train. J’ai senti que je pouvais passer devant quand elle n’allait plus assez vite”. Par rapport à l’an passé, la différence a mis du temps à se faire. “Il y avait beaucoup de vent qui tournait. J’ai fait la côte en tête, mais je n’avais pas vraiment le choix, sinon ça allait revenir”.

Pour le sprint, Julie Bego a choisi de garder la tête. “Mais je ne pouvais pas me mettre en danseuse car je n’avais vraiment plus rien dans les jambes. Je commençais à coincer. Ce vélo ne répond pas de la même façon que le mien. Elle était plus forte”. Il lui reste une étape pour renverser le classement général, ce qu’elle pense possible même si 50 filles étaient arrivées ensemble pour la victoire le dimanche matin. “On va essayer de dynamiter la course même si l’équipe d’Italie est très forte et a tendance à beaucoup contrôler”.





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