Noah Knecht : « J’en suis capable »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Noah Knecht  n’est pas passé inaperçu sur les routes du Tour du Loir-et-Cher ! En cinq jours de course, le néo-sociétaire de la formation du Vendée U s’est retrouvé pas moins de trois fois à l’avant. Dimanche, lors de la dernière étape courue sous forme de critérium dans les rues de Blois, il a contribué à la jolie 2e place de Lucas Boniface. DirectVelo fait le point avec l’athlète de 22 ans, passé par le VC La Pomme Marseille, Charvieu-Chavagneux IC et Bourg-en-Bresse AC avant de rejoindre le grand Ouest l’hiver dernier.

DirectVelo : Tu n’as fait qu’attaquer pendant toute la semaine au Tour du Loir-et-Cher ! 
Noah Knecht : C’est ce qui était prévu. Ça sortait à chaque fois au sommet du circuit et on a fini par réussir à mettre les deux Lucas devant (Lucas Boniface et Lucas Grolier, NDLR). Une fois qu’ils étaient devant, je n’avais plus qu’à contrôler à l’arrière. On a vraiment fait la course que l’on voulait. Les critériums, j’adore ça, je sais que je peux être devant très rapidement. Virer sur les genoux ne me dérange pas (sourire). Il faut savoir virer et être vraiment punchy, c’est relance sur relance… J’adore ça !

C’était ta première participation à l'épreuve... 
C’est très plat (rires). Mais c’est bien d’avoir passé cinq jours ici, ça m’a fait la caisse de passer trois jours à l’avant. Il était prévu de faire un début de saison un peu plus tranquille que les années précédentes avant de mettre en route à partir de maintenant. Je sens que ça revient bien, comme prévu, c’est cool.

Après quoi vas-tu courir dans les semaines à venir ?
Beaucoup de belles courses arrivent mais je ne me suis pas encore fixé d’objectifs précis. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a encore plein de Classe 2 au programme de l’équipe, notamment le mois prochain. Il va y avoir de quoi faire. Cette année, mon but est de gagner en Classe 2. J’ai gagné en 1-2-3 et en Élite mais pas encore en Classe 2. J’ai déjà fait 4 l’an passé (sur une étape de l’Alpes Isère Tour, NDLR). Je sais que j’en suis capable. Je l’ai senti encore ici (dimanche). Ça fait du bien, je vois qu’on a fait ce qu’on voulait, on a décidé du scénario de la course, on a écrit ce scénario, on n’a pas trouvé ça plus dur que d’autres fois. Ce niveau de Classe 2, on l’a dans les jambes. Selon moi, on a le niveau des équipes Continentales. 

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