Jason Tesson : « Il n’y a pas de pitié »

Crédit photo Michaël Gilson / DirectVelo

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Pour ses débuts au Team TotalEnergies, Jason Tesson avait parfaitement lancé sa saison, en janvier dernier, en décrochant deux victoires d’étapes sur la Tropicale Amissa Bongo, au Gabon. Mais depuis son retour en Europe, il n’est pas parvenu à se distinguer sur les deux derniers mois de compétition. À l’image de ce sprint, mardi, à l'occasion de la première étape du Région Pays de la Loire Tour, durant lequel il n’est pas parvenu à prendre place dans le Top 10 (voir classement). “J’étais d’abord bien placé, Lorrenzo (Manzin) et Julien (Simon) ont fait un gros boulot. Mais je me suis fait serrer au kilomètre. Je pense que je ne suis pas assez agressif pour le moment. J’ai chuté et depuis, je suis encore un peu fragile… Il faut que je retrouve mon agressivité car il n’y a pas de pitié”, constate le sprinteur de 25 ans. “Sans agressivité, comme ça court de plus en plus mal… C’est compliqué. Mais c’est comme ça, c’est le vélo. Je vais faire en sorte que ça se passe mieux dorénavant”.

Cette épreuve, qui remplace l’ancien Circuit de la Sarthe, revêt une importance particulière pour celui qui évolue cette semaine sur ses terres. “Je connais les routes par cœur. On passe sur les routes que je fais à l’entrainement depuis tout petit, on va passer devant chez ma sœur… Il y a plusieurs membres de ma famille sur la route. C’est une étape importante pour moi aujourd'hui”. D’autant plus qu’il tient à se racheter après l’échec de la veille. “Faire 11 hier… Pff… Ce n’est pas vraiment ce que j’espérais”.

LE CHANGEMENT DE MAILLOT NE CHANGE RIEN

L’ancien coureur du VS Valletais et de Sojasun espoir-ACNC (retrouvez tous les papiers consacrés à Jason Tesson depuis 2016) espère bien pouvoir faire meilleure impression ce mercredi. “C’est une étape pas trop mal pour moi. J’espère qu’il y aura au moins encore un sprint. Demain, on verra. Le dernier jour, ce sera plus dur car ça risque de jouer le général”, analyse-t-il, avec l’espoir que la roue finisse par tourner. “Depuis le début de l’année, je n’ai pas eu beaucoup de chance, je n’ai pas disputé beaucoup de sprints, hormis à Almeria (8e, NDLR) et au Gabon”.

Après ses deux années passées chez St-Michel-Auber 93, il imaginait pouvoir se faire plus facilement respecter dans le peloton avec, désormais, le maillot d’une ProTeam sur le dos. Mais il n’en est rien. “C’est pareil ! Ce n’est pas pour ça que les mecs ne font pas de queue de poisson. Je pensais que ça changerait quelque chose, mais je me suis trompé”. Au fil des courses, la pression augmente, dans l’attente d’un résultat marquant. “Porter ce maillot était mon rêve, alors je vais tout faire pour gagner (encore) avec cette tunique”

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