Paul Penhoët s’en rapproche

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Dernier kilomètre extrêmement frustrant pour Paul Penhoët sur la Roue tourangelle. Le sprinteur de la Groupama-FDJ, qui se voyait bien jouer la victoire dans les rues de Tours, n’a pas pu pleinement disputer ses chances. “La chaîne a sauté. Un mec m’a frotté dans le sprint, j’ai été déséquilibré, le vélo a un peu bougé et je me suis retrouvé sur le petit plateau. J’ai réussi à remettre le grand plateau in extremis mais c’était sur la phase de lancement et c’était donc fini”, regrette auprès de DirectVelo celui qui a finalement pris place dans le Top 10 (voir classement).

Difficile d’avoir le sourire, donc, après un tel scénario. “C’est forcément mitigé. Quand on fait 200 bornes sous la pluie et qu’on a un problème mécanique dans les 500 derniers mètres, c’est toujours chiant mais c’est aussi le jeu”, relativisait-il quelques minutes après l’arrivée. Si l’athlète de 21 ans est déçu, c’est aussi parce qu’il sentait bien que les jambes répondaient particulièrement bien durant l’ensemble de la course. De quoi le laisser imaginer que tout était possible ce dimanche. “Clairement, j’étais vraiment bien toute la journée. J’ai bien géré le froid, j’étais facile dans les bosses. J’avais vraiment à cœur de bien faire ici. Tout s’est bien passé jusqu’au sprint. Je pense que la gagne était possible…”.

UNE CARTE EN MOINS SANS LAURENCE PITHIE

Alors que Laurence Pithie - brillant vainqueur à Cholet le week-end dernier 24h après avoir terminé 2e de la Classic Loire-Atlantique -, touché au genou après une chute, a dû déclarer forfait, la Groupama-FDJ avait fait le choix de miser sur Paul Penhoët pour l’épreuve de Classe 1. “Sans Laurence, ça faisait un mec en moins. Et il y avait au départ des sprinteurs qui ont déjà gagné des courses cette année donc on n’avait pas à assumer le poids de la course non plus. Mais je devais suivre les coups si ça sortait dans les derniers monts. On avait aussi deux mecs de la Conti qui étaient là pour apprendre. On avait une équipe assez jeune encore une fois”, rappelle-t-il en évoquant la présence de Colin Savioz et de Brieuc Rolland.

D’un point de vue personnel, Paul Penhoët n’attend donc plus qu’une chose. “J’ai toujours les jambes mais il me manque toujours la gagne. Depuis Denain, les jambes répondent bien. La victoire se rapproche”. Alors pourquoi pas lors de la Route Adélie de Vitré ? “Ensuite, il y aura le Région Pays de la Loire Tour mais j’irai pour travailler pour Arnaud (Démare)”.

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