Sam Welsford de la piste aux Classiques

Crédit photo Arnaud GUILLAUME / DirectVelo

Crédit photo Arnaud GUILLAUME / DirectVelo

Quel début de saison pour Sam Welsford ! Déjà lauréat à deux reprises en Argentine, fin janvier, lors du Tour de San Juan, l’Australien a remis le couvert, ce samedi, à l'occasion du Grand Prix Criquielion (1.1). “C’est toujours spécial de gagner, surtout que le groupe est encore en rodage pour ces courses du Nord. Il a vraiment fallu s’employer pour aller la chercher même si, de toute façon, chaque victoire est toujours spéciale”, se réjouit-il, à chaud, auprès de DirectVelo. “Les gars m’ont protégé sur toute la fin de course. Je savais qu’il ne faudrait pas lancer de trop loin car ça allait être un long sprint. Et ça a bel et bien été long (sourire)... Mais j’avais d’assez bonnes jambes pour tenir. C’est ma première victoire sur une course d’un jour et je la dois à mes coéquipiers. Sans prétention, je pense pouvoir dire qu’on la mérite vraiment car on a fait une superbe course”

Bien qu’il ait 27 ans, « l’Aussie » est un nouveau venu chez les grands puisqu’il a rejoint le Team DSM en 2022 après n’avoir connu que, au mieux, le niveau Continental jusque-là, sur la route. Spécialiste de la piste, ancien Champion du Monde du scratch et triple médaillé d’or avec la poursuite par équipes australienne, il a donc décidé de se consacrer plus sérieusement à la route depuis l’an passé. Et ça fonctionne. “Ma pointe de vitesse est bien sûr ma qualité principale mais j’ai surtout progressé sur le fait d’arriver plus frais en fin de course, grâce à la caisse que j’ai pu prendre depuis l’an passé. Dans ces conditions, c’est forcément plus simple d’être ambitieux en fin de course. Pour le moment, tout se passe super bien depuis le début de l’année et ça me donne envie de continuer dans ce sens”.

Et puisque l’appétit vient en mangeant, il ne serait pas contre disputer son premier Grand Tour cette saison. “Ce sera sûrement compliqué pour le Giro maintenant, mais pourquoi pas être présent sur le Tour ou la Vuelta, ça me plairait”. En attendant, c’est en Belgique qu’il a donc posé ses valises pour tout le mois de mars. “Je vais enchaîner avec le GP Monseré, Nokere, Drenthe, De Panne etc. Je ne bouge plus d’ici pour le moment”, conclut-il avec un large sourire. 

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