Valentine Fortin a essayé la technique britannique à l'Américaine

Crédit photo DirectVelo

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L'équipe de France féminine de poursuite a battu les Britanniques la semaine dernière à l'occasion de la première manche de la Coupe des Nations à Jakarta. Cette victoire au premier tour leur a ouvert les portes de la finale face aux Néo-Zélandaises. Si les Bleues se sont inclinées face aux maillots noirs, elles ont marqué des points importants pour la qualification olympique. De plus, les temps réalisés par le quatuor tricolore s'approchent de leur record de France avec notamment 4'11"870 face aux Britanniques. "Ce sont des temps vraiment bons, apprécie Valentine Fortin interrogée par DirectVelo. C'est encourageant pour la suite mais il reste des points d'amélioration. La Nouvelle-Zélande fait 4'08", il va falloir descendre sous le mur des 4'10" et pour aller plus vite, il va falloir sortir des poursuites parfaites".

Valentine Fortin est la première à reconnaître qu'elle aurait pu faire encore mieux à Jakarta. "Je connais un début d'année un peu poussif. Mon premier relais est bon mais le second n'est pas satisfaisant, je ne garde par l'allure", analyse-t-elle. Avant de se rendre en Indonésie, les quatre Françaises, Victoire Berteau, Marion Borras, Clara Copponi et donc Valentine Fortin se sont classées 4e du Championnat d'Europe remporté par les Britanniques. Deux d'entre elles étaient encore dans l'équipe battue par les Françaises à Jakarta. Si la forme évolue différemment pour chacune entre deux compétitions, "Marion était vraiment très forte au Championnat et en Indonésie".  

RETOUR SUR ROUTE À OETINGEN

C'est d'ailleurs avec Marion Borras que la Championne de France de l'Américaine a fait équipe à Jakarta. Là encore, c'est la deuxième place qui est au bout. Pourtant, la paire française a démarré fort. "Au départ, on a voulu adopter la technique britannique, c'est à dire que quand on fait les sprints on les fait à fond pour marquer les 5 points et on récupère entre", indique Valentine Fortin. Le duo démarre si bien qu'il s'emballe avec 15 points au bout des 40 premiers tours. "Nous avons enchaîné de gros sprints sans récupérer. Quand les Danoises ont attaqué, on était à bloc et nous avons dû les laisser partir". Les 20 points du tour gagné offrent la victoire à Amalie Dideriksen et Julie Leth. Les Françaises ont aussi commis quelques fautes techniques. "On a loupé deux relais. Quand on reculait un peu dans le peloton, le niveau technique était très hétérogène et quand on est un peu à bloc, on oublie un peu notre technique", ajoute Valentine Fortin.

Avant de retrouver la piste et la Coupe des Nations, au Caire, du 14 au 17 mars, la représentante de Cofidis va courir sur route le 8 mars au Grand Prix d'Oetingen où elle s'était classée 10e l'an dernier. "Le lendemain nous allons reconnaître Paris-Roubaix". Du goudron et des pavés avant de reprendre l'avion vers l'Egypte. Le décalage horaire sera moins violent que pour l'Indonésie même si Valentine Fortin supporte mieux les voyages vers l'est. "Je préfère dans ce sens mais le retour est plus difficile. Mardi, j'avais envie de dormir à 21h et à 6 h, j'étais déjà réveillée". Elle devrait s'épargner le décalage horaire vers l'ouest puisque la poursuite féminine ne devrait pas faire le déplacement à Milton, au Canada, pour la dernière manche de la Coupe des Nations.

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