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Jocelyn Baguelin : « Je ne peux pas faire mieux »

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Morbihan Fybolia GOA a pris ses responsabilités sur le Grand Prix du Pays d’Aix. “On a été un peu la seule équipe à assumer la poursuite derrière Baptiste Veistroffer. On a bien travaillé. L'équipe a fait un super boulot”, apprécie Jocelyn Baguelin au micro de DirectVelo. Très en forme sur l’Essor Basque (voir sa fiche DirectVelo), le Mayennais était l’un des favoris en cas d’arrivée groupée ce samedi sur la première manche de la Coupe de France N1. Alors une fois Baptiste Veistroffer repris au pied de la dernière bosse, ses coéquipiers ont continué de rouler. “On a assumé jusqu’au bout. Puis, les hostilités se sont lancées. En haut, on bascule peu nombreux, mais ça a réussi à rentrer. Dans le final, je savais que ça allait arriver au sprint”.

Personne n’est en effet parvenu à s’isoler en tête malgré plusieurs tentatives et au sprint, Jocelyn Baguelin est allé chercher la 3e place (voir classement). Difficile pour lui de nourrir le moindre regret. “Ilan Larmet a surpris un peu tout le monde aux 500 mètres. C’est moi qui rentre sur lui. Après peut-être que si je n'y vais pas, c'est lui qui va gagner. J'ai lancé peut-être d'un peu loin et les autres étaient en meilleure position mais j'ai fait un bon sprint. Je ne peux pas faire mieux”, assure-t-il. Le coureur de 23 ans ne cache pas une certaine déception. “C'est dommage de ne pas ramener la victoire pour vraiment conclure tout le travail qui a été fait. C'est toujours décevant de passer si près. Après, ça reste quand même une belle performance. On a fait un super boulot d'équipe”, insiste-t-il alors que son coéquipier Mickaël Guichard a longtemps ouvert la route, comme en 2022.

Ce podium vient confirmer son très bon début de saison, lui qui n’a pas quitté le Top 10 en cinq courses disputées. “Je suis en forme même si les sensations étaient un peu moyennes comme ce n'est pas une course débridée d'un bout à l'autre. Un faux train, ça me fait un peu bizarre. Une fois que la guerre est lancée, les jambes reviennent. C'est encourageant pour la suite”. Les Classiques bretonnes l’attendent à partir de dimanche prochain et la Route Bretonne. “Ça va être des courses avec des scénarios différents. Des courses de mouvement, c'est ce que j'aime, des parcours bien punchy, des bosses pas trop longues, qui se montent en force”. Autant d’occasions d'enchaîner les bons résultats.

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