L'AVC Aix-en-Provence presque comme à la maison

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

L’AVC Aix-en-Provence a fait une nouvelle fois parler sa force collective ce mercredi en s’imposant lors du chrono par équipes des Boucles du Haut-Var (voir classement). “On est content d’être devant. On a battu Rouen et ce n'était pas une mince affaire. On montre qu’on a un groupe solide. On est sur une bonne lancée, on répond une nouvelle fois présent, se réjouit Adrien Maire au micro de DirectVelo. La ville d’arrivée, Rians, n’est située qu’à une trentaine de kilomètres d’Aix-en-Provence. “Ce n’est pas loin de chez nous, c’est bien de gagner sur des routes qu’on apprécie", avoue Oliver Knight. Pour le Britannique Louis Sutton, arrivé cet hiver au sein du club provençal, il s’agissait de son premier chrono par équipes. “C’est bien pour la confiance. Ça permet de s’entraider et de se connaître, de créer des liens".

Les Aixois ont beaucoup échangé durant l’épreuve. “On a pas mal parlé entre nous, on a bien géré. J’ai essayé de faire les relances après les petits faux-plats", reconnaît Oliver Knight. “On y est allé à fond du début à la fin. On savait que la première partie était décisive car elle montait et c’est là où on pouvait faire le plus de différences. Tout le monde est en forme, c’est plaisant de rouler aussi vite. On a vite retrouvé nos marques", explique Adrien Maire, lequel a apprécié le parcours proposé. “Il n’y avait que des courbes, c’était assez facile. On a pu prendre des relais très fluides". Oliver Knight confirme. "C’était simple, le circuit était propre".

Le contre-la-montre par équipes était de retour aux Boucles du Haut-Var pour la première fois depuis 2018. “C’est super, c’est ce qui manque en France. Ce serait bien qu’il y en ait un peu plus. C’est hyper important. C’est souvent décisif sur les Tours. C’est une très bonne initiative", appuie Adrien Maire. En revanche, cet exercice chronométré s’est disputé sur des vélos traditionnels. “On n’en a pas l’habitude. C’est particulier, ça fait bizarre au début. Mais au final, on s’adapte", reconnaît le Provençal. Oliver Knight dresse le même constat. “J’étais un peu choqué. Mais c’est aussi bien sur ces vélos. Il y a plus de contrôle dans les virages et on peut parler plus facilement". Quant à Louis Sutton, il a trouvé l'exercice plus ludique sur les vélos traditionnels. “De nos jours, chacun dépense beaucoup d’argent et de temps pour les vélos de chrono. Aujourd’hui, tout était basé sur la puissance et moins sur l’aérodynamisme". 


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