Lucas Dubau : « Être satisfait de ce que je fais »

Crédit photo Clémence Ondet

Crédit photo Clémence Ondet

Lucas Dubau a pris beaucoup de plaisir ces dernières semaines. Médaillé de bronze avec l’Ile-de-France et surtout 5e de la course Élite lors du Championnat de France, le coureur de Van Rysel CX Racing Team a pris place dans le Top 30 de la Coupe du Monde de cyclo-cross disputée dimanche dernier à Besançon (voir classement). Pour DirectVelo, le Marnais de 26 ans revient sur ses dernières performances et parle de son avenir.

DirectVelo : Que t’inspire ta course à Besançon ?
Lucas Dubau : J’ai réussi à prendre un bon départ et éviter les chutes. Je me suis retrouvé vers la 20e position. Jo (Joshua, son frère, NDLR) m’a repris en début de course. Je lui ai dit de passer directement pour ne pas que je le gêne. Pour espérer un peu mieux, je manque d’entraînement mais je suis quand même très satisfait. Après Maasmechelen (29e, NDLR) et Overijse (30e, NDLR), c’est encore un Top 30 en Coupe du Monde cette saison. Je voulais me faire plaisir à Besançon et pourquoi pas faire un Top 30. En voyant la liste des engagés, je me suis dit que ça allait être dur. J’arrive quand même à atteindre cet objectif et à faire une belle course. Je suis à 40’’ du Top 20 (43’’, NDLR), je le touche alors que tout le monde est en forme à une semaine du Championnat du Monde.

Tu as finalement bien fait de venir à Besançon…
Je pensais finir au Championnat de France mais comme ça s’est bien passé à Bagnoles-de-l’Orne, je me suis dit que j’allais terminer la saison sur une Coupe du Monde disputée en France. Ce n’est pas loin de la maison. L’ambiance était excellente. Il y a de l’ambiance en Belgique mais elle n’est pas pour nous. Là, on entendait nos prénoms dans les virages, dans les lignes droites…

« ON VA ME REVOIR »

Disputer le Mondial, ça te paraît impossible aujourd'hui ?
Je n’ai jamais couru le Mondial en Élite, j’aimerais y participer mais à la condition d'être au top du top. J’ai des cours à côté (il est étudiant en kiné, NDLR). Avant Besançon, je n’ai fait que trois entraînements dans la semaine. Je ne vais pas prétendre aller au Mondial dans ces conditions-là. Bien sûr, vu ma forme actuelle, je me dis que ça ne pourrait être que mieux avec un peu plus d’entraînement. Mais je dois être satisfait de ce que je fais, je prends du plaisir. Ça aurait été beau de faire un Mondial avec Joshua, d’être en équipe de France mais encore une fois, ça serait avec l’objectif de faire un Top 20 ou 15, pas pour faire 35e…

Seras-tu toujours dans les sous-bois la saison prochaine ?
Si tout va bien, je serai diplômé cet été. Je continuerai l’an prochain au niveau national et pourquoi pas aller disputer deux-trois manches de la Coupe du Monde en Belgique. À Reims, nous ne sommes qu’à trois heures de route. Il faudra voir aussi en fonction du travail car l’idée est de bosser dès que j’ai le diplôme. Pour cette année, je voulais voir comment ça se déroule avec mes études et je vois que ça se passe super bien. Il faut que je continue de prendre du plaisir comme ça a été le cas à Besançon. Je n’ai pas envie d'arrêter. Je pense donc qu’on va me revoir l’hiver prochain (sourire).

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