Rémi Lelandais est dans les temps

Crédit photo Clémence Ondet - Directvelo

Crédit photo Clémence Ondet - Directvelo

Rémi Lelandais s'élançait en première ligne ce midi au départ de la dernière manche de la Coupe du Monde de cyclo-cross à Besançon. Mais le coureur Espoirs n'a pas profité longtemps de cet avantage. "J'ai raté ma cale au départ et j'ai déclipsé encore juste après, j'ai perdu du temps et j'étais loin mais c'est de ma faute. Je voulais réussir un gros départ parce que vu le circuit roulant, il fallait être bien placé pour éviter les cassures bêtes et les trous à boucher", analyse-t-il pour DirectVelo. Sous le maillot de l'équipe de France Espoirs, il arrive à recoller tout près du groupe de tête où figure Tibor Del Grosso, le futur vainqueur (voir le classement). Mais son effort lui reste en travers des jambes. "J'ai accusé le coup au bout de deux-trois tours, je suis resté dans les roues. Dans mon groupe, on s'est un peu observé sinon on aurait pu rentrer sur le groupe devant".

C'est donc dans le dernier tour que le représentant du Cross Team Legendre va aller chercher sa place de 12e. "On s'est observé avant la grande montée sur la route, un des Belges (Lennert Belmans, NDLR) a attaqué, j'ai réussi à prendre la roue. Il y a eu une petite cassure mais je n'ai pas réussi à le doubler avant la dernière ligne droite". Mais le 3e du Championnat de France Espoirs retient surtout sa condition à une semaine du Championnat du Monde. "Je suis satisfait de ma forme, c'est rassurant. Je préfère ça à dimanche dernier (à Benidorm, NDLR), où je déraille au bout de 300 mètres de course et je repars dernier. Au stage en Espagne, je n'ai pas voulu en faire trop car la forme était déjà là. J'ai fait un peu de volume et nous avons roulé tous ensemble et fait de la technique".

Direction donc Hoogerheide et son Championnat du Monde où il arrive donc rassuré. "Je suis Espoir 3, j'ai quand même des ambitions. Il faudra faire les choses bien, récupérer, ne pas tomber malade. Je suis au niveau de forme où je pensais être". S'il aime le circuit dessiné par Adrie Van der Poel, l'inverse n'a pas toujours été vrai. "Je n'ai jamais fait de beaux résultats là-bas mais c'est un beau parcours, comme Besançon, un circuit physique. Mais ça risque d'être plus boueux". Et donc un peu moins rapide.

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