Louis Tanguy va découvrir la Coupe du Monde de cyclo-cross ce dimanche à Besançon. “Je suis super content d’y aller. Ça va être bien pour une première participation de courir en France. Je savais que les places étaient chères. Dans un coin de ma tête, j'espérais être pris. Je vais prendre un max d’expérience et je verrai comment ça va se dérouler. Le but est d’essayer de rentrer au moins dans le Top 30“, déclare à DirectVelo le sociétaire de l’Evron Coëtmieux.

Le Breton, qui fêtera ses 17 ans en mars prochain, a commencé par le VTT à l’âge de 6 ans. “En voyant des copains de l’école pratiquer, ça m’a donné l’envie d’y aller“. Un peu plus tard, il s’est mis au cyclo-cross. “En école de vélo, j’ai participé à quelques compétitions sur route. L’an passé, je n’en ai pas fait et en 2021, j’en ai juste fait une“, avoue l’habitant de Plouigneau (Finistère) qui passe sa semaine à l’internat de Lopérec. “Je suis en 1ère. Il y a beaucoup de stages en exploitation agricole. Je fais beaucoup de home trainer, je roule peu à l'extérieur avec la grisaille, hormis le mercredi où je sors seul“.

« J’AIME QUAND IL Y A BEAUCOUP DE PILOTAGE »

Classé 3e du Championnat de France Cadets 2022 de cyclo-cross, il a également obtenu le bronze en VTT l’été dernier. Sa dernière course de VTT a été le Roc d’Azur. “Ensuite, j’ai coupé avant Nommay. J’ai eu des problèmes mécaniques et c’était la première fois que j’enchaînais deux jours en Coupe de France“, reconnaît celui qui a connu un week-end compliqué dans le Doubs en terminant à chaque fois au-delà du Top 30. Après un stage VTT avec le CREPS vers Fréjus (Var), il a relevé la tête en se classant dans le Top 15 à Camors et même dans le Top 10 à Troyes, avant de finir proche de la 10e place au Championnat de France à Bagnoles-de-l’Orne (voir sa fiche DirectVelo). “J’aurais aimé faire mieux. J’ai pris un départ compliqué. J’ai dû faire un gros effort pour revenir et je finis à 3“ du 10e“.

Durant les fêtes de fin d’année, Louis Tanguy a vécu une expérience en Belgique avec le comité de Bretagne en compagnie de Fantin Gloux, Mattéo Garnier et Antoine Basset. “Avec cette ambiance, ça donne envie de faire du cross. J’étais loin sur la ligne de départ. À Zolder, c’était rapide et très sec. Loenhout me convenait mieux, il y avait plus de pilotage. J’aime quand il y en a beaucoup et que c’est technique. Tout le monde est un peu remis à égalité même si tu es puissant“. Entre le VTT et le cyclo-cross, son cœur balance. “C’est le gros dilemme, c’est trop dur de choisir. En VTT, l’effort est différent, on peut être un peu plus à l’économie alors qu’en cyclo-cross, il faut être tout le temps à fond“, conclut le Breton qui sera fin février à Banyoles (Espagne) en Juniors Series, l’équivalent de la Coupe du Monde de VTT pour sa catégorie.