L'Union cycliste internationale adapte son protocole sanitaire lié au Covid-19, qui s'applique dans toutes les courses du calendrier UCI, à partir du 20 janvier.

L'UCI constate "l’évolution nettement favorable de la situation sanitaire internationale (...), chez les sportifs, le risque de myocardite virale, risque grave de localisation du virus, semble être totalement écarté" et "bien que le risque d’apparition de nouveaux variants persiste, les risques sanitaires restent très faibles dans le peloton grâce à l’immunité cellulaire induite par la vaccination et les infections banales récentes". En conséquence, plusieurs obligations sont supprimées.

Ainsi, il ne sera plus exigé de passe sanitaire, de certificat de vaccination ou de test COVID négatif avant la participation aux compétitions, ni pour les équipes, ni pour le personnel officiel de l'UCI ou de l'ITA pour les contrôles antidopage, ni pour le personnel de l'organisation.

Les autres mesures de prévention ou de protection pendant la course deviennent souhaitables, recommandées ou obligatoires selon le niveau de contamination du pays ou de la région de l'organisation. Il y a trois niveaux : zones vertes (risque faible), zones oranges (risque modéré) et zones rouges (zones à risque).

Parmi ces mesures figurent la capacité d'accueil des hôtels pour protéger les équipes contre le risque d'infection, proposer aux équipes des laboratoires de biologie pour effectuer des tests, le port du masque dans certaines zones, les cérémonies protocolaires adaptées, etc. Dans le cadre des Grands Tours, en plus de la surveillance des signes cliniques dans chaque équipe, des tests antigéniques obligatoires pour les coureurs et l'encadrement pourront être réalisés pendant les jours de repos.

L'UCI rappelle également que "lorsqu’elles ont un niveau d’exigence supérieur aux règles énoncées dans les protocoles UCI, les dispositions règlementaires régionales et nationales prévalent sur les exigences et recommandations" de son protocole.