Théo Thomas : « Je ne suis pas surhumain »

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

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Théo Thomas a effectué une course de remontée ce lundi à la Coupe du Monde de Gavere. L'Alsacien a terminé dans le Top 25 de l'épreuve belge (voir classement). “Je suis parti en cinquième ligne. J’ai choisi d’être sur la gauche étant donné que le premier virage était sur la droite". Mais il a pris un très mauvais départ et s'est retrouvé assez loin. "Les deux premiers tours, j’ai fait un effort trop violent pour espérer un meilleur résultat. À un moment donné, j’ai stagné. J’ai essayé de rester concentré au maximum pour ne pas casser la mécanique et ne pas tomber surtout. Je suis satisfait de ma course. Si je veux faire mieux que Top 25, il faut partir vers la 25e place et pas tout derrière. Je ne suis pas surhumain. Le résultat n’est pas top, mais ma course est belle“, déclare au micro de DirectVelo le sociétaire de Sebmotobikes CX Team.

Le coureur de 21 ans a forcé dans la boue de Gavere. “On ne peut pas tricher là-dessus. C’est tout le temps à bloc, il faut beaucoup courir. Quand on fait des cyclo-cross très rapides comme Troyes ou Zolder (ce mardi, NDLR), il faut s’adapter à ce changement. Ça fait bizarre ce type d’effort quand c’est le premier de la saison“. L’Espoir 4 considère que sa forme est ascendante. “J’ai été régulier en Coupe de France avec deux podiums en novembre et début décembre. C’est mieux qu’il y a deux semaines et ce sera encore mieux dans deux semaines pour le Championnat de France. Je rêve aussi de réaliser une belle course au Championnat du Monde. Il faut monter crescendo. Ce n’est pas en voulant être bien maintenant que ce sera le cas dans un mois“.

Ce mardi, Théo Thomas sera au départ du Superprestige de Heusden-Zolder. “Comme je suis dans le secteur. Mais je vais faire des impasses car ce sont des déplacements. J’irai à Pétange (Luxembourg, le 1er janvier, NDLR) et sûrement à Zonhoven (la prochaine manche de Coupe du Monde, le 8 janvier, NDLR). Après deux hivers avec Tormans Cyclo Cross Team, il ne réside plus outre-Quiévrain depuis qu’il a quitté cette formation. “Quand on habite à 50 minutes d'ici, c’est beaucoup plus simple et je ne m’entraîne plus comme avant en cyclo-cross. Il faut s’adapter à travailler la technique et trouver des compromis. Mais on ne peut pas être au même niveau que les Belges car ils ont leur entourage. Ici, il me manquait quelque chose. On ne peut pas demander à sa famille de vivre en Belgique. Je suis à côté de mes proches désormais, et c’est la base“.

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