Thomas Bonnet : « Je sens que je peux aller plus vite »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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La mission Championnat de France de Thomas Bonnet suit son cours. Après s’être aligné à Nommay, mais pas à Camors, le futur coureur de TotalEnergies était présent ce samedi à Troyes, pour le premier acte de la double manche. Il n’est pas parvenu à rentrer dans le Top 10 mais tire le positif (voir classement). "Je suis content, j'ai repris le vélo il y a trois semaines après quasiment trois semaines d'arrêt. Je vois que ça répond plutôt très bien. Il manque un peu de rythme à haut niveau, je l'ai senti aujourd'hui, j'étais poussif. Je plafonne niveau cardio, mais je sens que je peux aller plus vite, c'est de bon augure pour le Championnat de France".

Après avoir fait quelques cross régionaux, où il s’est d’ailleurs imposé à deux reprises, il admet avoir été "dans le dur" le week-end dernier, après "une première phase de reprise". À Troyes, sa place sur la ligne de départ ne l’a pas beaucoup aidé. "Il fallait toujours avoir un coup d'avance sur la partie technique car on ne savait pas ce qui pouvait arriver. Ça glissait légèrement mais ça roulait quand même vite. J'ai essayé de faire un bon départ, je partais septième ligne". Rapidement revenu parmi ses plus sérieux adversaires, il a profité de la fin de course pour grappiller encore quelques places. "Ça s'est fait plus sur la dernière partie de course où certains assumaient moins leur départ, ça m'a permis de rester à ma place et d’en gratter quelques-unes".

Après Troyes, c’est un stage avec TotalEnergies qui l’attend. "Je pars mardi en stage en Espagne, pendant dix jours, puis on en fera un en petit comité après le Championnat de France, avec le groupe de crossmen". Son programme est assez flou pour l’emmener jusqu’à Bagnoles de l’Orne, mais l’ambition est de retrouver ses meilleures sensations. "Ça fait deux ou trois saisons que j'ai quitté le peloton du cross, il faut retrouver les automatismes, ça ne se fait pas comme ça. Même si je retrouve vite tout ça, je n'ai pas le rythme pour une heure à fond, mais ça revient bien et vite". Et sa mission est déjà définie. "J'espère arriver au France avec une très bonne prépa pour viser un podium, c’est accessible même si la barre est haute".

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