Clément Horny : « J’aimerais avoir ma chance »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Clément Horny apprécie la cité troyenne. 5e l’an passé avec les Espoirs (lire ici), le Belge de 22 ans, désormais Élite, est monté sur le podium ce samedi de la cinquième manche de la Coupe de France de cyclo-cross (voir classement). “Le circuit à Troyes est beau. Ça vaut un cyclo-cross en Belgique avec de belles parties techniques et roulantes ainsi que des planches. C’est complet. J’aime bien y venir et performer, c’est chouette“, se réjouit au micro de DirectVelo le sociétaire de BH-Wallonie MTB Team qui a pris part cette saison à cinq épreuves en France, autant qu’en Belgique.

Sur la grille de départ, le spécialiste du VTT ne figurait qu’en cinquième ligne. “Je ne savais pas trop ce que je pouvais faire. C’est toujours à double tranchant. Soit tu marches et tu remontes, soit tu galères dans les bouchons. En Belgique aussi, je suis également aux alentours de la cinquième ligne. J’ai appris avec les années à remonter“. À la fin du premier des huit tours, il se trouvait en 9e position, avant de passer en tête à l’issue du troisième.

« GÉNIAL DE POUVOIR COMPTER SUR LUI »

À la rotation suivante, Clément Horny s’est détaché en compagnie de son compatriote Gerben Kuypers ainsi que des deux Suisses, Timon Rüegg et Loris Rouiller. “Je me suis bien entendu avec Gerben en se disant qu’on était deux contre les Cross Team Legendre. On ne s’est pas laissé faire. On a roulé avec un bon tempo en prenant des relais. Finalement, ça a payé car on fait 1 et 2“. Il a dû laisser partir  le leader de la Coupe de France dans l’avant-dernier tour. “Il n’y avait rien à faire. En Belgique, Gerben est dans les dix meilleurs. Il prend des claques là-bas, ça lui permet de gagner en expérience et d’être très fort. J’en prends aussi. Je commence à me rapprocher du Top 15 (il a terminé 14e à l’Urban Cross de Courtrai le week-end dernier, NDLR)“.

Clément Horny estime tout de même avoir franchi un palier. “J’ai vraiment passé un cap avec mon nouvel entraîneur. Je suis entouré par un ancien pro, Ludwig De Winter, qui me conseille énormément. C’est génial de pouvoir compter sur lui et de lui faire part de retours d’expérience. Ça m’aide beaucoup, on met beaucoup de choses en place“. Désormais, il espère découvrir la Coupe du Monde, lui qui n’a jamais pris part à la moindre épreuve même chez les Espoirs. “J’aimerais bien avoir ma chance en équipe nationale, mais le niveau en Belgique est très haut“.

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