Yannick Martinez part sur une victoire

Crédit photo Noémie Morizet

Crédit photo Noémie Morizet

Vieux « motard » que jamais. L’expérimenté Yannick Martinez aura attendu la toute dernière course de la saison pour lever les bras en 2022. Le coureur du Guidon Chalettois s’est offert ce dimanche, au sprint, le Grand Prix des Foires d’Orval à Saint-Amand-Montrond (Cher), manche finale du Challenge Boischaut-Marche (voir classement). “C’est très bien de finir la saison sur une victoire, pour le club et pour moi. Ma femme va accoucher dans les prochains jours, le destin a bien fait les choses”, apprécie-t-il au micro de DirectVelo.

Le Nivernais de 34 ans n’a pas attendu la ligne droite finale pour se montrer. Vers la mi-course, il sort seul en contre pour revenir sur une échappée d’une quinzaine d’éléments. “J’ai mis plus d’un tour pour revenir. Puis tout est revenu deux tours plus tard. J’étais un peu dégoûté car je m’étais mis à fond. Mais j’avais de bonnes jambes”. Il décide alors de ne plus bouger jusqu'à un éventuel sprint.

« ÇA N’A PAS ÉTÉ ÇA AU NIVEAU DES SENSATIONS »

Dans les derniers kilomètres, Yannick Martinez bénéficie du soutien de Camille Batista et Loïc Forestier pour rentrer sur deux échappés. Ensuite, il fallait être patient pour mettre le nez à la fenêtre. “Il y avait vent de face dans la ligne droite, avant le dernier virage. Il fallait être bien placé sans être trop devant”. Dans l’ultime virage, à 300 mètres de la ligne, il vire côte à côte avec Sten Van Gucht. “J’ai lancé et ça m’a souri”.

L’ancien pro a connu une saison 2022 plutôt compliquée. “Elle a été moins bonne que les autres années”, regrette le 2e du Circuit Boussaquin. Il a été freiné à deux reprises par le Covid. "Ça n'a pas été ça au niveau des sensations”. Son succès du jour lui permet d’offrir un joli cadeau d’adieu à son club, avant de rejoindre une nouvelle structure.


Crédit vidéo : Cédric Congourdeau - DirectVelo

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