On avait laissé Samuel Watson avec une victoire sur la dernière étape du Tour Alsace (lire ici). On l’a retrouvé tout proche de scorer, une fois encore, pour la première étape en ligne du Tour de l’Avenir. Ce vendredi, le Britannique a été l’un des plus rapides dans les rues de la Roche-sur-Yon, mais il a été piégé par l’attaque de Soren Waerenskjold peu après la flamme rouge. “Je suis un peu frustré car je me sentais vraiment bien dans ce sprint. Je suis revenu de l’arrière. Honnêtement, j’étais au-delà de la vingtième place dans le dernier virage !”, explique-t-il auprès de DirectVelo.

L’habituel coureur de la Conti Groupama-FDJ a légèrement hésité au moment fatidique. Ce qui, selon lui, a pu coûter cher. “J’espérais qu’on puisse quand même le rattraper, on est revenus tout près… Mais il était fort”, concède-t-il en évoquant le succès du Norvégien, lequel s’empare également du maillot jaune (fluo) de leader (voir classement). Bien qu’il ait soif de victoires, Samuel Watson admet qu’il a mesuré les risques dans ce final tortueux. “C’était chaotique. Il y avait vingt gars qui voulaient la même position et à un moment donné, je n’ai pas insisté et j’ai dû en laisser passer un sinon, j’aurais chuté”.

Le vice-Champion de Grande-Bretagne Élites - qui portait une fois n’est pas coutume le maillot de meilleur grimpeur sur cette étape après la troisième place de son équipe sur le prélude de la veille - promet être toujours “bien physiquement” et espère désormais se sentir “de mieux en mieux jusqu’au Championnat du Monde”. D’ores-et-déjà certain de courir pour la WorldTeam de la Groupama-FDJ l’an prochain, il assure que cette situation “ne change rien” pour les semaines et les mois à venir. “J’ai toujours ce même désir de victoire même si, par contre, il y a moins de stress”.