Maxime Jarnet : « Il fallait garder le cap »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

C’était l’heure de la rentrée pour Maxime Jarnet. “J’avais l’impression que c’était une course de début de saison. C’était cool, ça fait plaisir. Maintenant, c’est reparti”, appréciait-il dimanche, auprès de DirectVelo, à l’issue de son premier Championnat de France Élites Professionnels.

« MOINS PIRE QUE CE JE POUVAIS PENSER »

Le néo-pro de GO Sport-Roubaix Lille Métropole n’avait plus couru depuis sa terrible chute le 27 février dernier sur la Drôme Classic (lire ici). Il était important pour lui de remettre un dossard même s’il n’a pas choisi la course la plus facile de le saison pour cela. “Je m'attendais à ce que ça soit dur. Et vu l’allure à laquelle ça roulait, ce n’était pas un cadeau non plus. Mais c’est moi qui ai voulu reprendre sur le Championnat de France”. Sur le circuit choletais, il ne cherchait pas la performance mais le plaisir de retrouver son équipe et de reprendre ses marques en course. “Je sais qu’il me reste tout le mois de juillet pour revenir en forme, observe le coureur immobilisé un mois et demi. On ne peut pas revenir comme ça”.

Difficile pour lui d’évaluer son état de forme. “J’ai du mal à m’en rendre compte, surtout que dimanche c’était un parcours spécifique avec très peu de repos. On avait l’impression d’être toujours à fond”. Mais il a tout de même tenu 180 kilomètres avant d’abandonner. “Ça a été moins pire que ce que je pouvais penser surtout à l’allure où c’est parti”. Il s’estime à 60-70 % de sa condition. Après deux mois sans toucher au vélo, il a fait depuis fin avril beaucoup de foncier. “Les Classe 2 de juillet vont me permettre de retrouver le rythme”.

« JE N’AVAIS PAS LE CHOIX »

Pendant ces quatre mois sans compétition, il reconnaît avoir connu des hauts et des bas. Mais l’ancien coureur du VC Villefranche Beaujolais assure avoir toujours essayé de rester motivé. “Il n'y a jamais de bon moment pour tomber mais pour ma première année pro ça a été difficile à vivre les premières semaines. Je ne pouvais pas bouger, je devais rester à la maison. Mais je n’avais pas le choix, il fallait garder le cap. J’étais bien entouré, ça a été assez rapide malgré tout. J’ai pu retourner sur le vélo plus vite que prévu. J’ai vu que plus ça passait, plus je récupérais vite, ça m'a donné de la détermination pour ne rien lâcher”.

Son calendrier de seconde partie de saison sera bien chargé. En août, il entend bien faire sur le Tour de l’Ain (2.1), avec un départ à Châtillon-sur-Chalaronne où il sera à domicile. “Il y aura plein de belles courses, avec plusieurs manches de la Coupe de France. J’espère y briller”.

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