Valentin Ferron : « Un jour, ça va sourire »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Valentin Ferron tourne autour. Souvent à l'attaque ces dernières semaines et 3e de la Route Adélie de Vitré le 1er avril dernier (lire ici), le coureur du Team TotalEnergies a pris ce mardi la 2e place de Paris-Camembert. “Je joue régulièrement la victoire depuis un petit mois, c’est plaisant. Je prends du plaisir sur le vélo, j’aime ce que j’ai fait donc c’est cool”, apprécie auprès de DirectVelo le coureur de 24 ans, à la recherche d’un premier succès chez les professionnels sur le sol européen.

Présent dans un groupe de 29 coureurs, il a lancé le bon coup à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée. Avec lui, figurent à l’avant Geoffrey Bouchard (AG2R Citroën Team), Anthony Delaplace (Team Arkéa-Samsic), Thibault Ferasse (B&B Hôtels-KTM) et Jimmy Janssens (Alpecin-Fenix). Ils ne seront jamais revus. “L’entente était plutôt bonne, c’était assez homogène. La course était longue et usante. Le final était tactique, ça s’est joué sur la fraîcheur”

« IL A ÉTÉ TRÈS MALIN »

À moins de cinq kilomètres du but, Valentin Ferron contre une attaque d’Anthony Delaplace. “Thibault (Ferasse) est assez rapide. On ne sait jamais sur un sprint comme ça mais je ne pensais pas être le plus rapide du groupe. J’y ai cru quand je suis sorti. Je ne me suis pas retourné. Malheureusement pour moi, ils ont bien collaboré”. Ses compagnons de fugue l’ont repris à deux bornes du but, juste avant l’attaque décisive d’Anthony Delaplace (voir classement). “Il a été très malin, il a bien joué. Quand il a giclé, nous avons marqué un temps d’arrêt. Nous avons vite compris qu’on allait jouer la deuxième place. Je n’ai pas de regrets, j’ai tenté”.

Il participait pour la troisième fois à l’épreuve normande, manche de la Coupe de France. “C’est le type de course que j’apprécie, avec un parcours vallonné. Les bosses d’un kilomètre, c’est le terrain que je préfère”. Il trouvera un parcours à sa convenance encore ce samedi à l'occasion du Tour du Jura (1.1). “Il gagnera une belle course bientôt”, imagine Anthony Delaplace. “Un jour, ça va sourire”, conclut Valentin Ferron.

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