Valentin Ferron : « La hiérarchie est respectée »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Valentin Ferron a eu le temps d’y croire. Ce vendredi, à l’occasion de la Route Adélie de Vitré (1.1), sixième manche de la Coupe de France professionnelle, le Poitevin a été particulièrement offensif. Une première fois de façon “trop anticipée”, de son propre aveu. “Dans l’oreillette, on m’a dit que la Cofidis était bien organisée donc j’avais peu de chances d’aller au bout dans cette configuration-là”. Puis il s’est montré attentif lorsqu’un premier peloton d’une trentaine d’unités s’en est allé. Le sociétaire de l’équipe TotalEnergies a encore répondu présent lorsque onze coureurs sont ressortis dans le dernier tour de circuit autour de la commune d’Ille-et-Vilaine. Enfin, il a encore senti le coup lorsque le Normand Kévin Vauquelin a placé une grosse sacoche à 2 000 mètres de la ligne. “C’était une attaque assez saignante. Il ne fallait pas se poser de questions à ce moment-là de la course. Tout le monde était à bloc. Il était sûr que ça allait se faire là”.

Le vainqueur d’étape sur le Tour du Rwanda (2.1), l’an passé, se retrouve alors à jouer la victoire avec trois autres coureurs : Dorian Godon (AG2R Citroën), Kévin Vauquelin, donc, et Axel Zingle (Cofidis). Mais le dernier cité allait bien trop vite dans la dernière ligne droite pour Valentin Ferron. “J’ai joué gagnant mais je suis tombé sur plus fort. Je n’ai pas de regrets, la hiérarchie est respectée”. Difficile de ne pas être satisfait, malgré tout, pour l’athlète de 24 ans. “C’est une bonne performance, ça fait plaisir d’être sur le podium
(voir classement).

Au départ de la course, tout le monde avait sa carte à jouer au sein de la ProTeam vendéenne, comme souvent en Coupe de France. “On avait plusieurs cartes avec Sandy (Dujardin) et Lorrenzo (Manzin) en cas de sprint. Mais il y avait aussi d’autres très bons sprinteurs dans ce peloton, notamment Arnaud (Démare). On sait que ces manches de Coupe de France sont très décousues. Quand c’est comme ça, il faut essayer d’aller dans les coups pour ne pas être piégé. Cette fois-ci, c’est moi qui suis allé dans la bonne et on était en position de gagner la course”. Il espère désormais profiter de sa condition actuelle sur ses prochains rendez-vous, du Circuit de la Sarthe à la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège, en passant entre-temps par Paris-Camembert et le Tour du Jura. Et les deux dernières citées pourraient bien s’avérer aussi ouvertes que la course bretonne du jour. 

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