Nicky Degrendele : « Quand tu tombes d'entrée sur les cadors... »

Crédit photo DirectVelo

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Le Championnat du Monde de Nicky Degrendele à Roubaix n'aura pas été un grand cru. Eliminée en repêchage du keirin, la Belge n'a pas pu montrer ses bonnes sensations. Au premier tour, elle était dans une série relevée avec la présence notamment de l'Allemande Léa Sophie Friedrich, la future Championne du Monde et de la Canadienne Kelsey Mitchell, Championne olympique de la vitesse individuelle. En repêchage, elle était de nouveau opposée à la Canadienne. "À chaque fois, j'étais dans les courses les plus difficiles. C'est dommage car j'avais des bonnes jambes, mais bon quand tu tombes d'entrée contre des cadors comme ça ...", déplore-t-elle auprès de DirectVelo. Sur chacune des deux courses, elle démarrait en première position. "Ce n'est pas la place la plus facile, mais je préfère ça que d'être tout derrière, même si tu peux plus facilement refaire ton retard en venant de loin".

« LA MOTIVATION ET L'ENVIE DE NOUVEAU AU TOP »

Un résultat décevant pour la Championne du Monde de la discipline de 2018 alors qu'elle avait terminé 5e du Championnat d'Europe il y a deux semaines à Granges. "La motivation et l'envie sont de nouveau au top. J'avais tellement envie de continuer le tournoi. J'ai déjà hâte de revenir en course. À l'entrainement, les jambes tournent bien mais les autres concurrentes progressent aussi". Il lui manque encore un peu de confiance en elle. "Je n'ose pas trop forcer le truc lors du premier tour. Mais bon, si je commence à être négative, je vais de nouveau avoir le moral vers le bas. Je veux être positive. Ce soir ou demain, je vais prendre le temps d'analyser." Ensuite, la sportive de 25 ans veut se remettre vite au travail. "La semaine prochaine, je vais un peu lever le pied et ensuite, au boulot. Je ne veux plus perdre, je désire vraiment retrouver le chemin de la victoire".

UN NOUVEAU CADRE DE TRAVAIL

Cette attitude constructive contraste avec son gros coup au moral après sa non-qualification pour les Jeux de Tokyo 2020. "J'avais un tel sentiment d'échec. J'étais au bout mentalement. Durant la pandémie de coronavirus, j'étais aux Pays-Bas. Ma mère et ma sœur sont infirmières et étaient en contact avec beaucoup de malades. C'était un bon choix. J'ai pu recharger mes batteries". La native de Knokke a maintenant un environnement différent. Fini le Centre Mondial du Cyclisme à Aigle, elle s'entraine avec Jacques Helderop sur le velodrome de Gand. Elle attend avec impatience de savoir qui sera le nouveau sélectionneur de l'équipe de Belgique (cliquez ici). "Ça va forcément changer pas mal la donne. Nous n'avons pas encore parlé avec la fédération pour savoir comment nous allons aborder le futur. Je veux en tout cas tout donner pour aller aux Jeux Olympiques de Paris. Quand je suis au niveau, ça doit le faire".

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