Peter Pieters ne sera plus le sélectioneur de l'équipe de Belgique de piste la saison prochaine, a annoncé la fédération belge ce jeudi sur son site. Son contrat qui expirait fin 2021 ne sera pas prolongé. Le Néerlandais de 59 ans était coach chez Belgian Cycling depuis 2010. Le Championnat du Monde à Roubaix du 20 au 24 octobre prochains sera la dernière compétition où il encadrera les coureurs belges. "Nous avons jugé qu'il était temps de changer. La relation et la communication avec les coureurs n'étaient plus parfaites", explique à DirectVelo le directeur technique Frederik Broché qui rend tout de même hommage au travail de Peter Pieters. "Il a toujours été respectueux. Il a apporté sa connaissance de la piste durant toutes ses années. Nous n'avons jamais eu de conflit mais nous avions le sentiment qu'il était arrivé en fin de cycle avec ce groupe".

Sous la direction de Peter Pieters, les Belges ont connu plusieurs moments forts : Jolien D'Hoore a remporté le bronze à l'Omnium lors des Jeux Olympiques de Rio 2016, Nicky Degrendele a conquis le titre mondial du keirin en 2018, Kenny De Ketele et Gijs Van Hoecke sont devenus Champions du Monde de la Madison à Melbourne en 2012, tandis que Lotte Kopecky et Jolien D'Hoore ont remporté cette même épreuve lors des premiers Championnats du monde féminins de cette discipline en 2017. Les poursuiteurs belges masculins se sont qualifiés pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012.

Désormais, Belgian Cycling va se lancer à la recherche d'un nouveau sélectionneur. Après Roubaix, le prochain rendez-vous de l'équipe nationale devrait être la première manche de la Coupe des Nations 2022, qui devrait débuter en avril. Ce qui laisse un peu de temps à la fédération belge pour faire son choix. "Pas tant que ça non plus car Paris 2024 pointe déjà à l'horizon. Le nouveau sélectionneur doit avoir le temps de prendre ses marques, apprendre à connaitre les coureurs, se familiariser avec son nouvel environnement. Un coach étranger peut être une bonne idée. C'est bien d'étendre ses horizons, d'avoir un autre regard sur notre sport. Toutefois, il nous faut quelqu'un capable également de motiver les coureurs", précise-t-il.