Jon Aberasturi : « Avec un peu de patience... »

Crédit photo Freddy GUÉRIN / DirectVelo

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Jon Aberasturi court peu depuis le début de saison. Mais le Basque de la formation Caja Rural-Seguros RGA répond toujours présent lorsqu’il a l’occasion de s’exprimer. Déjà 4e de la Clasica de Almeria (1.Pro) puis 4e, encore, de Per Sempre Alfredo (1.1) le week-end dernier, l’athlète de 32 ans a pris, ce dimanche, la 2e place de Cholet-Pays de la Loire (1.1), seulement devancé par l’Italien Elia Viviani (voir classement). DirectVelo a recueilli la réaction de l’Espagnol en marge du podium protocolaire. 

DirectVelo : Comment as-tu vécu cette journée de course à Cholet ?
Jon Aberasturi : La première partie de la course a été très rapide, et la fin de course aussi… C’était une journée où ça roulait très vite tout le temps, en fait. Dans le final, je ne me sentais pas spécialement bien car je suis tombé lors du deuxième tour du petit circuit. C’est tombé devant moi et je n’ai rien pu faire, alors que j’étais placé dans les quinze premiers du peloton. De fait, à partir de là je me suis retrouvé à courir à contretemps, plus en retrait, pour rentrer puis pour essayer de me replacer. D'autant que j'ai encore été gêné par une autre chute par la suite. J'ai été malchanceux. Puis dans le tout dernier kilomètre, j’ai quand même réussi à bien remonter en me mettant dans la roue d’un coureur de Delko (Pierre Barbier, NDLR).

Et tu n’es pas passé loin d’un très joli coup !
J’ai voulu attendre au maximum et une fois pratiquement au panneau des 100 derniers mètres, j’ai vraiment fait l’effort en voyant que la ligne n’était pas loin. (Elia) Viviani a lancé sur la gauche, très fort. J’ai tenté de prendre la roue mais il n’y avait de toute façon plus le temps ni la place pour le déborder. Mais bon, je suis quand même satisfait de ce résultat. Étant donné ce qu’il s’est passé sur le circuit final et la situation dans laquelle je me suis retrouvé, c’est pas mal.

« IL N’Y AURA SÛREMENT QU’UNE POSSIBILITÉ »

D’autant que tu n’as pas encore beaucoup de jours de course dans les jambes...
Ce n’était que ma troisième course de l’année et pour le moment, j’ai fait deux fois 4e puis donc 2e ici, en étant proche de la victoire. Avec un peu de patience… Je me dis que ça va finir par le faire ! Pour ce qui est du manque de jours de course, on fait avec ce que l’on a, même si on ne peut pas beaucoup enchaîner.

Vas-tu enchaîner avec la Roue tourangelle ?
Non, finalement, je serai sur le Tour du Pays Basque (2.UWT). Il n’y aura sûrement qu’une possibilité de jouer la gagne, le quatrième jour. Mais s’il y a un sprint, alors on fera tout pour réaliser un joli coup avec l’équipe. Au pire des cas, s’il n’y a pas la moindre opportunité de la semaine, ce sera quand même l’occasion d’aider l’équipe et d’enchaîner les jours de course, pour prendre du rythme, justement. Plus généralement, de toute façon, quand tu es sprinteur, toutes les occasions sont bonnes à prendre.

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