Maximilien Picoux n'a pas disputé sa meilleure saison en 2019, mais il a connu la délivrance en s'imposant lors de la quatrième étape de l'Essor Breton (cliquez ici). "C'est ce qui m'a aidé à signer un contrat pro chez Natura4Ever-Roubaix Lille Métropole, assure-t-il à DirectVelo. Vu mes résultats passés, je savais que débloquer le compteur pouvait faire pencher la balance".

Après son départ de T.Palm en 2017, le Wallon a passé deux années au VC Rouen 76 où il a toujours gardé espoir de décrocher le précieux sésame. "C'était ma source de motivation. C'est un véritable accomplissement et un aboutissement pour moi-même et pour tous ceux qui ont toujours cru en moi."

DÉJÀ EN CONTACT EN 2017

Déjà en dans les petits papiers de Roubaix-Lille Métropole il y a deux ans, le 8e du GP Pérenchies 2018 a su garder le contact ces dernières saisons. "Le premier lien s'est fait en 2017. À l'époque, c'est eux qui m'ont dirigé vers Rouen. Ils ont continué à garder un oeil sur moi. J'étais régulier, mais je ne gagnais pas de course. C'est ce que j'ai fait cette année. Avec l'appui de Jordan Levasseur et la venue de Geoffrey Coupé qui m'a toujours voulu dans ses différentes équipes, j'ai pu saisir sa chance".

En 2020, le coureur de 24 ans roulera au niveau UCI, ce qui lui correspond bien. "Maintenant, il ne me reste plus qu'à confirmer. Je suis plus à l'aise sur les épreuves professionnelles. Cette aventure en France m'a permis de courir plus offensivement et de renforcer mon idée que les courses pros me conviennent mieux. Mais je reste un coureur qui adore les épreuves de Flahutes. La pluie, le vent et les pavés me font rêver".