Maximilien Picoux : « C’est une délivrance »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Son attaque à cinq kilomètres de l’arrivée aura donc été décisive. Ce mardi après-midi, Maximilien Picoux a remporté la 4e étape de l’Essor breton, disputée sur une distance de 98,7 kilomètres, entre Brest et Ploudaniel (voir classements). Le Belge du VC Rouen 76 décroche ainsi son premier succès sur le sol français. DirectVelo a recueilli sa première réaction d’après-course.

DirectVelo : Celle-là, tu l’attendais depuis un sacré moment !
Maximilien Picoux : Je n’avais plus gagné depuis les Juniors ! Je suis pourtant un sprinteur, mais je tournais autour de la victoire. J’ai fait énormément de places honneur, alors gagner aujourd’hui (mardi), c’est une délivrance. C’est important pour moi de montrer que je suis capable de gagner. J’espère que ça va me débloquer pour la suite de la saison.

Malgré ta pointe de vitesse, tu n’as pas hésité à faire la course en sortant seul dans le final…
Je me sentais bien, et j’ai attaqué sans réfléchir. J’avais vraiment envie de décrocher cette victoire, notamment pour rendre hommage à un copain qui est parti il y a peu de temps. Je suis donc d’autant plus satisfait de cette victoire. J’ai pris quinze secondes rapidement, en essayant notamment de faire le trou dans les virages. Je me suis dit que dans les parties techniques, le peloton n’allait pas prendre tous les risques, sous la pluie. Ensuite, j’ai compris à trois kilomètres de l’arrivée que ça allait le faire.

« JE M'ÉTAIS SACRIFIÉ POUR DYLAN (KOWALSKI) »

Cette victoire récompense également la course offensive du VC Rouen 76 !
Oui, c’est notre état d’esprit et notre façon de courir. On aime bien passer à l’attaque et c’est comme ça que l’on a réussi à en claquer une cet après-midi, avec un vrai temps de Flahute, qui me convenait parfaitement (sourires).

Après quoi vas-tu courir dans les semaines à venir ?
J’espère marcher sur les épreuves de Classe 2 et sur des manches de Coupe de France. Quand on veut passer pro, il faut performer sur ce genre de courses. Le mois dernier, je n’avais pas de superbes jambes au Tour de Normandie, alors je m’étais sacrifié pour Dylan (Kowalski) et le collectif, mais il y aura d’autres occasions sur des courses de ce niveau.  

 

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