En attaquant à 14 kilomtètres de l'arrivée du Grand Prix de Wallonie, Sylvain Moniquet a sans doute fait vibrer une grande partie de ses supporters, ce mercredi. Le Namurois a rejoint Laurens Huys (Wallonie-Bruxelles), avant d'être repris par le peloton. "J'avais les jambes pour le suivre. Après coup, je me dis que je n'aurais pas dû y aller car j'avais les sensations pour faire un Top 10 à la Citadelle", analyse-t-il pour DirectVelo. Au final, l'Espoir 3 a terminé 24e de l'épreuve 1.1. "Quand je vois la course, je me dis que je dois encore apprendre. Au niveau de la distance, cela va. Je dois encore gagner en force et améliorer mon positionnement. Je dois encore acquérir certains automatismes."

Une prestation encourageante après sa déception au Tour de l'Avenir, et cet abandon lors de la dernière étape (lire ici). "J'étais frustré de quitter l'épreuve ainsi après avoir fait un bon Tour de l'Avenir. J'ai pris un coup sur la tête mais cela va mieux. J'ai fait 9e à l'interclub de Nieuwkerken-Waas, sur une course pavée. C'est de bon augure pour le Tour de Moselle, qui débute ce vendredi et le Tour de Lombardie Espoirs qui est un objectif."

Avant de filer chez à la Groupama-FDJ Continental ? "J'ai des contacts. C'est bien parti, mais je n'ai encore rien signé. Il y a un pré-accord pour ensuite monter en WorldTour. Avec la nouvelle réforme de l'UCI, il y a des chances que je puisse faire des courses pros avec l'équipe WorldTour qui a la possibilité d'incorporer de temps à autre un élément de leur structure de développement (cliquez ici)", explique celui qui n'exclut pas de rester chez Wallonie-Bruxelles. Le problème, c'est que l'avenir des équipes Continental Pro et Continental wallonnes doit encore être assuré. La date pour le dépôt des garanties bancaires ainsi que de la remise de la liste d'une partie de l'effectif est fixée au 1er octobre.