Donavan Grondin est prêt à en découdre pour son premier Paris-Roubaix Espoirs. En jambes depuis plusieurs semaines, suite à un début de saison poussif (lire ici), le Réunionnais ne sait pas vraiment à quoi s’attendre face à des garçons qui ont, pour certains, déjà trois « Enfer du Nord » de la catégorie U23 dans les jambes. “J’espère simplement faire le meilleur résultat possible, comme tout le monde, j’imagine”, sourit-il. “C’est forcément un objectif pour moi. On verra ce que le directeur sportif va décider, mais je pense que ça ira et que nous aurons des choses à jouer”.

Idéalement, le sociétaire du Vendée U aimerait “essayer de suivre les meilleurs le plus loin possible”, plutôt que de tenter éventuellement un coup de loin. “Je sais que c’est possible. Un coureur comme Alexys Brunel l’a fait par le passé”. Mais le garçon est actuellement touché au psoas - au niveau du fémur - et doit suivre des séances de kinésithérapie quotidiennes. “Je ressens uniquement la douleur sur le vélo, mais je pense que ça ira pour dimanche. Je me sens déjà mieux”, lâche celui qui a ressenti cette douleur à partir du dernier Essor breton, début mai. Une douleur qui l'a tout de même contraint à poser pied à terre, le week-end dernier, à l'occasion de la troisième et dernière étape d'A travers les Hauts-de-France. 

12e de Paris-Roubaix Juniors l’an passé, après ne pas avoir pu terminer l’édition précédente, en 2017, Donavan Grondin compte bien mettre à profit ces deux expériences passées. “On aura une distance plus importante mais ils ont enlevé cinq-six secteurs pavés (lire ici) du coup, ça se rapproche du nombre de secteurs pavés de la course Juniors, donc ça ne m’inquiète pas trop. Pour le reste, je connais déjà les pavés, en effet, et je sais comment les gérer”.