Antoine Huby s'est battu bec et ongles dans l'optique de conserver sa troisième place sur la troisième et dernière manche de la Coupe de France à Flamanville (Manche). Perturbé par un problème mécanique, le Breton a été contraint de tirer une croix sur les deux premières places de l'épreuve. Il revient sur sa course auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Quelle a été ta stratégie, aujourd'hui ?
Antoine Huby : Je ne prends jamais les meilleurs départs. Je me suis mis dans les roues, je ne me suis pas affolé. Je n'ai pas pris trop de risques. J'ai vu que Théo (Thomas) était parti très très fort. Derrière, je savais que l'on ne pourrait pas rentrer parce que l'on roulait à la même vitesse. J'étais bien, j'ai fait ma course, j'ai essayé de tenir. Je savais que j'avais un point de retard au classement général de la Coupe de France et que les deux premiers étaient ex-æquo devant moi. Je voulais également jouer le classement général.

Tu as ensuite été distancé subitement...
J'ai eu un souci de dérailleur. J'ai dû prendre le vélo de mon frère, mais je n'étais pas très à l'aise dessus. Ce n'était pas mes cotes. Je ne voulais pas perdre trop de temps, donc je me suis arraché. Je me suis rendu compte que ce n'était pas mon vélo (sourire), mais je n'ai pas paniqué. On a roulé un peu moins vite avec Ronan (Auffret) et après, il m'a même distancé. J'ai perdu du temps. C'est comme ça. De toute manière, ça aurait été très difficile de revenir sans que Théo (Thomas) ne fasse de fautes.

« TOUJOURS RESTER CONFIANT »

Quel est donc le sentiment qui prédomine ?
Au final, je suis content de ma troisième place du jour et de ma deuxième place au classement général de la Coupe de France. C'est vrai que l'on peut toujours faire mieux en faisant moins de fautes et moins d'erreurs, mais c'est le jeu. Je sais que j'ai encore du travail si je veux devenir Champion de France à Besançon.

Te montres-tu confiant en vue de ce Championnat de France ?
C'est vraiment l'objectif. Je l'ai déjà décroché une fois. J'aimerais beaucoup l'avoir une deuxième fois. On va se donner à fond pour ça. J'ai déjà battu Théo (Thomas). Je sais donc qu'il est battable. Il faut toujours rester confiant et ne pas avoir peur. Je vais bien me préparer avec un stage en compagnie du Comité de Bretagne. Il ne faudra pas griller trop de cartouches car le circuit de Besançon est très dur.