Antoine Debons, de Capodarco au Tour de l'Avenir

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

1652 kilomètres. C'est la distance qui sépare Fermo (Les Marches) et Grand-Champ (Morbihan). Antoine Debons a dû rejoindre en express la commune française pour disputer le Tour de l'Avenir. "J'étais en Italie, mardi, pour courir deux jours plus tard le GP Capodarco, quand j'ai reçu un coup de téléphone de Danilo Hondo", rapporte le Suisse à DirectVelo. Le sociétaire d'IAM-Excelsior a été appelé pour pallier au forfait de Reto Müller (lire ici).

NEUF HEURES DE TRAIN

Pour aller du centre de l'Italie à l'Ouest de France, le coureur de 20 ans a passé neuf heures dans un train avant de prendre le lendemain, mercredi, un avion entre Genève et Nantes. "Je suis content d'être là et je suis motivé. J'ai fait le Tour Alsace auparavant. J'ai pu récupérer entre les deux courses Je me sens assez bien même si je suis tombé samedi".

Ne pas être dans la sélection initiale n'était pas une déception pour le Valaisan. "Je comprenais la décision du sélectionneur, confie-t-il. Il y a des bons coureurs en Suisse. Après le Tour Alsace, il m'avait dit que j'étais un peu jeune pour courir ici par rapport à d'autres et qu'il pensait me prendre au Championnat du Monde".

AIDER MARC HIRSCHI

Antoine Debons est sur le Tour de l'Avenir pour aider son leader, Marc Hirschi. "Il a mon âge mais il a plus d'expérience que moi. Hirschi et Mäder m'apprennent beaucoup, comment courir etc, apprécie-t-il. Le Tour de l'Avenir, c'est le top pour l'expérience".

L'Espoir 2e année se dit satisfait de sa saison. Il estime avoir progressé par rapport à 2017. "J'ai fait plusieurs places dans le Top 20 en UCI. Il me manque encore le gros résultat", reconnaît le coureur classé 13e du GP de Sportifs de Poggiana (1.2U), 14e de Toscane-Terre de Cyclisme (2.2U), 18e d'étape à la Ronde de l'Isard (2.2U) et 21e du Tour du Jura (2.2).

Même s'il enchaîne les courses difficiles, le Romand a le sourire. "J'ai fait aussi le Giro Espoirs où il y avait dix jours de course, le Tour Alsace etc. Je compte beaucoup de jours de courses cette année. Ce n'était pas forcément prévu mais c'est bien pour l'expérience. J'arrive bien à gérer pour l'instant", assure celui qui devrait rester chez IAM-Excelsior en 2019.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Antoine DEBONS