Valentin Paret-Peintre s’est fait violence

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Dans le doute avant le départ de la Classique des Alpes après une grosse chute le week-end dernier (lire ici), Valentin Paret-Peintre avait finalement de très bonnes sensations, ce samedi, à l’occasion de la Classique des Alpes (voir classement). On avait désigné des coureurs qui devaient prendre les coups dès le départ. On était davantage protégé avec Aloïs (Charrin) pour prendre les coups en fin de course. Sur le plat, au début, je n'étais pas trop rassuré suite à ma chute. Du coup, je traînais derrière”, admet-il auprès de DirectVelo. “Je me suis forcé à bien remonter devant. Finalement, ça allait. Je suis resté bien placé. Dans le Mont Tournier, j'étais bien. C'est monté assez vite. Dans l'enchaînement de la côte de Saint-Genix-sur-Guiers et du col de la Crusille, je n'étais pas très bien mais je pense que c'était pareil pour tout le monde”.

En arrivant dans le Mont du Chat, dont les lacets marquent souvent le juge de paix de l’épreuve, le Haut-Savoyard a vu Louis Barré attaquer dès le pied, alors qu’Eliott Pierre réalisait lui son numéro en solitaire. “Ça a tout de suite fait une sélection. Alois a pris le train et après, j'ai accéléré. Du coup, au sommet, on a repris des échappés. J'ai vu qu'Aloïs était juste derrière moi, donc je l'ai attendu”.

« JE REVIENDRAI POUR GAGNER »

Les deux coéquipiers du Comité Auvergne-Rhône-Alpes espèrent alors boucher la grosse minute de retard qu’ils comptent sur l’homme de tête, Eliott Pierre. Mais ce dernier ne craquera jamais. “On a fait la descente à fond. Dans la plaine, on se relayait pour aller le chercher mais il était très fort. C'était difficile. Dans le final, Aloïs s'est sacrifié pour moi. Il a tenté le tout pour le tout avant la dernière bosse, mais on n’a pas réussi à revenir”, regrette le Junior première année.

Alors qu’il s’attendait à ce que la course se joue uniquement dans le Mont du Chat, Valentin Paret-Peintre admet avoir été surpris par le numéro d’Eliott Pierre, lequel a préféré anticiper. “Il a réussi à prendre de l'avance et il était vraiment très fort. C'est comme ça”. Le grimpeur aurait-il pu s’imposer sans sa chute le week-end dernier sur le Tour du pays de Vaud ? “Je ne pense pas que ma chute m'ait handicapé. J'avais de bonnes jambes. Je n'avais pas de séquelles. La déception est présente avec la deuxième place, mais je reviendrai pour gagner l’année prochaine. Il faut que je gagne ici”. 

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