Valentin Paret-Peintre va devoir improviser

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

Une chute “à la Quintana” sur la Vuelta. C’est ainsi que Valentin Paret-Peintre décrit l’incident dont il a été victime la semaine passée, sur les routes du Tour du Pays de Vaud. Sélectionné en Equipe de France par Julien Thollet lors de l’épreuve suisse, le Junior est tombé le dernier jour, à quelques sept kilomètres de l’arrivée finale. “C’était une belle chute. J’étais bien râpé. En fait, j’étais sur la gauche de la route, dans le peloton, et je suis arrivé un peu trop fort sur un virage à droite. Du coup, j’ai glissé et j’ai frappé la glissière de sécurité”, relate le Haut-Savoyard auprès de DirectVelo.

TRAUMATISME


Bien qu’il ait terminé l’étape, le licencié du VC Annemasse a dû passer des tests médicaux. “Je suis tombé sur la tête, notamment. Sur le coup, ça allait mais après la course, j’ai fait deux malaises et j’ai été envoyé à l’hôpital”. Les médecins lui conseillent alors de passer la nuit en observation. “Mais je voulais rentrer chez moi”, sourit-il. Chose faite en début de soirée, après avoir malgré tout passé de nombreux tests : scanner, radios… : “Ils avaient peur d’une éventuelle lésion ou d’un traumatisme crânien”.

INCERTITUDES

Valentin Paret-Peintre souffre finalement de la hanche droite, mais également de l’épaule gauche. Et n’a pas pu s’entraîner avant mercredi, journée durant laquelle il a roulé 2h30. Un problème, pour celui qui avait fait de la Classique des Alpes, ce samedi, un objectif prioritaire de sa saison. “Je vais quand même y aller, mais je ne sais pas vraiment dans quelle condition”, admet celui qui espérait imiter son grand frère Aurélien, lauréat de cette même épreuve en 2013. “J’ai roulé une nouvelle fois aujourd’hui (vendredi) pendant 1h40, en toute décontraction”. Pour la Classique des Alpes, celui qui portera le maillot du Comité Auvergne-Rhône-Alpes sera sûrement fixé après les deux premières heures de course. “Je vais devoir improviser sur le vélo. Si je suis dans une mauvaise journée, tant pis…”.

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