Hugo Hofstetter : « C’est une libération »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Cette fois, c’est fait ! Alors qu’il tournait autour depuis de longs mois, Hugo Hofstetter a décroché, ce vendredi, sa première victoire dans le peloton professionnel, à l’occasion de la 1ère étape du Tour de l’Ain (2.1, voir classement). Un soulagement pour le sprinteur de la Cofidis, qui s’était montré particulièrement régulier depuis le début de saison. Hugo Hofstetter a partagé son bonheur avec DirectVelo quelques minutes après avoir coupé la ligne en vainqueur.

DirectVelo : Tu l’attendais depuis très longtemps cette victoire !
Hugo Hofstetter : Je me suis toujours dit que ça allait finir par arriver un jour. J’ai toujours relativisé mes places d’honneur. A force de persévérer et de travailler, je savais que j’allais en gagner une, alors je ne me suis jamais mis de pression (lire ici). Je ne me suis jamais affolé et c’est sans doute pour cela que j’arrive finalement à gagner ici.

Sur le papier, ce n’était pas écrit après une longue coupure…
C’est sûr que lorsque l’on coupe pendant cinq semaines, il y a toujours un peu d’appréhension. J’avais pris le temps de profiter de mes proches et ça m’a fait beaucoup de bien d’être avec ceux que j’aime. Quand on revient à la compétition, on ne sait pas trop où l’on se situe… Mais je savais que ça allait sûrement rouler tranquillement, c’était une bonne étape pour une reprise.

« CONTINUER DE TRAVAILLER POUR EN GAGNER D’AUTRES »

Comment as-tu gagné ce sprint ?
D’abord, Guillaume (Bonnafond) et Anthony (Perez) ont bien roulé pour que je reste placé. Par la suite, j’ai bien attendu, je ne me suis pas affolé, vers la dixième position. J’ai vu une ouverture aux 200 mètres quand le coureur d’Astana (Ruslan Tleubayev, NDLR) a lancé le sprint. J’ai suivi et j’ai pu déborder. J’ai passé Lorrenzo (Manzin) à 100 mètres de l’arrivée et j’ai senti que je gardais une très bonne vitesse… Je ne me suis pas écrasé, en serrant les dents. La première, elle est là. Pour une fois, je ne vais pas aller me coucher dans la peau d’un 2e ou d’un 3e, en me demandant comment j’aurais dû faire pour gagner (sourires). C’est une libération. Maintenant, je vais continuer de travailler pour en gagner d’autres. Je sais d’où je viens et ce que je dois faire pour continuer comme ça.

Tu vas porter le maillot jaune sur la 2e étape, ce samedi…
(Rires). Je ne sais pas trop ce que ça va me faire mais c’est forcément plaisant, même si l’étape ne sera pas pour moi. C’est très satisfaisant de rouler avec un maillot jaune. Je crois même que ce sera mon premier maillot distinctif… Il n’y a que des premières, en fait !

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