Changement d'altitude pour Egan Bernal

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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Egan Bernal, un des grands favoris de ce Tour de l'Avenir, n'a pas attendu longtemps avant de mettre le nez à la fenêtre. Dès la première bosse du parcours, à Ménéac, il est sorti en costaud du peloton en compagnie de son équipier Daniel Felipe Martinez. Les sensations devaient être bonnes car au départ de Loudéac, le Colombien confiait à DirectVelo : "sur les premières étapes, je verrai en fonction des sensations. J'espère surtout ne pas perdre de temps."

Quand l'avantage de l'échappée royale du premier jour est monté à quatre minutes, l'opération aurait pu être très fructueuse pour le Colombien. Mais sur le retour vers Loudéac, le peloton a bouché le trou. Bénéfice zéro.

Pour ces six premières étapes, le coureur d'Androni-Sidermec-Bottechia fait confiance à son équipe nationale pour l'épauler. "Nous avons une belle équipe, avec un sprinter, Hodeg, qui peut faire de belles choses." Samedi, à Bignan, le stagiaire de Quick-Step se classe 2e au sprint.

Le grimpeur de 20 ans arrive sur ce Tour de l'Avenir invaincu depuis deux mois sur les courses par étapes. Vainqueur du Tour de Savoie Mont-Blanc (lire ici) et du Tour de Sibiu, le Tour de l'Avenir est sa course de reprise. "Après Sibiu, je me suis reposé quelques jours en Italie puis je suis rentré en Colombie. J'habite à 2100 mètres d'altitude, c'est bien pour l'entraînement. Le Tour de l'Avenir, c'est la course la plus importante pour les Espoirs et j'ai tenu à bien la préparer", assure-t-il. Les 223 mètres d'altitude de la côte de Ménéac ont prouvé qu'il était prêt.

Egan Bernal a identifié des adversaires. "L'Italie, les Etats-Unis, la Russie et les gars de la Belgique ont disputé le Val d'Aoste et sont à surveiller." Depuis sa banderille du premier jour, ses adversaires vont, de leur côté, resserrer leur surveillance.

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