DN BioFrais : « Un véritable projet »

Crédit photo Eponine Gauvin

Crédit photo Eponine Gauvin

En tête du Challenge Bkool DirectVelo Féminin au classement par équipes avant les Championnats de France, les filles de la DN Biofrais-VC Saint Julien-en-Genevois ont même accentué leur avance à Saint-Omer. Elles ont maintenant 103 points d’avance sur leurs poursuivantes du VC Morteau-Montbenoit (le challenge). Sylvain Cartal, le manager de la formation haut-savoyarde, revient pour DirectVelo sur cette première moitié de saison.

DirectVelo : Qu’est ce qui a fait votre force depuis le début de saison ?
Sylvain Cartal : Sans aucun doute le collectif. On le voit d’ailleurs sur les manches de la Coupe de France avec les victoires de Marion Sicot (GP Fémin’Ain Izernore) et de Maëlle Grossetête (Tour de Gironde). Même sur ce Championnat où les filles sélectionnées couraient sous le maillot du comité Auvergne-Rhône Alpes nous avons joué notre carte collectivement. Et c’est finalement Fanny Zambon qui en profite en ramenant le titre Espoirs même si elle ne fait pas partie de l’équipe pendant la saison. Et chez les féminines ce n’est pas toujours facile de courir en équipe mais chez nous, elles ont adhéré à cet état d’esprit.

Vous repartez avec deux Tops 10. Gaelle Poirier sur la course en ligne et Maelle Grossetête sur le chrono…
Gaelle (Poirier) c’est notre capitaine de route. C’est une “maman” pour les filles mais elle ne lâche rien sur le vélo. Elle n’est pas là pour se promener ! C’est aussi une personne qui joue parfaitement son rôle en dehors des courses et qui apporte son sens tactique pendant. La majorité de notre groupe est Espoirs nous voulons amener les filles plus haut et bien sûr gagner des courses. Marion Sicot réalise aussi une belle saison en montrant qu’elle a le niveau international. C’est clairement l’une de nos pièces maîtresses.

Vous avez un statut particulier en faisant partie des DN soutenues par un partenaire privé. La structure est-elle pérenne ?
Nous travaillons pour que ce le soit de plus en plus. Sans nos partenaires, les filles ne pourraient pas être ici (à Saint-Omer). Si l’on veut améliorer le niveau du cyclisme féminin en France nous devons structurer nos équipes avec des bases solides. Certaines filles préfèrent rester dans leurs clubs d’origine et faire partie d’une DN de comité alors nous devons leur présenter un véritable projet. Notre but est d’en faire passer certaines au niveau supérieur.

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