Lucas De Rossi, une première sur ses terres

Crédit photo Jean-Michel Ruscitto - DirectVelo

Crédit photo Jean-Michel Ruscitto - DirectVelo

Lucas De Rossi s’est offert, dimanche, une vingtaine de kilomètres d’échappée solitaire pour aller remporter le GP de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur (toutes catégories, le classement). Une première à ce niveau pour lui qui court sa deuxième saison sur la route après plusieurs années de VTT (lire ici). "Je suis d’autant plus content que c’est le club qui organisait la course. Nous devions nous imposer pour faire plaisir aux bénévoles, au président et à tout le staff", indique-t-il à DirectVelo.

« VRAIMENT UNE SUPER JOURNEE »

Il ne manquait qu’une personne pour assister à la victoire de Lucas De Rossi : son entraîneur. Mathieu Delarozière avait une bonne excuse puisqu’il venait d’être papa un peu plus tôt dans la matinée. "C’est vraiment une super journée comme ça, ajoute tout sourire le vainqueur du jour. Je tournais autour depuis plusieurs semaines et c’était le bon moment pour concrétiser".

Souvent aperçu à l’avant des courses, il a parfois manqué un peu de carburant à Lucas De Rossi pour tenir. Il a dû apprendre aussi à se canaliser en course. “Sur ce point, j’ai beaucoup progressé lors de mon stage de fin de saison avec Delko (lire ici). Et après une saison complète, je sens que j’ai la force pour en remettre dans le final et aller chercher la victoire”, annonce-t-il.

« JE ME SENTAIS CAPABLE D’ALLER AU BOUT »

Lors de la course de ce week-end, Lucas De Rossi a profité du surnombre de son équipe pour s’imposer mais il était déjà en tête au bout d’une dizaine de kilomètres. “J’ai attendu le groupe de contre en apercevant mes coéquipiers à l’arrière. Nous nous sommes retrouvés à une dizaine à l’avant mais nous étions quatre de La Pomme, raconte-t-il. Nous avons décidé d’attaquer dans l’avant dernière montée du Juillet et je suis parti. Je savais qu’il restait vingt kilomètres mais il fallait y aller ! Je me sentais capable d’aller au bout".

A peine descendu du podium, l’Espoir remettait la coupe et le bouquet à son père avant de remonter sur le vélo pour regagner la maison et ajouter quelques bornes au compteur avant les prochains objectifs. “Nous serons sur le Tour du Charolais et Dijon-Auxonne. Ce sont des courses difficiles mais je me sens prêt. J’ai surtout coché les courses à étapes espagnoles du mois de mai”, annonce-t-il.

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