Gaëtan Pons, le Luxembourgeois

Crédit photo James Odvart - DirectVelo.com

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C'est avec humour et fierté que Gaëtan Pons arbore le maillot de sa nouvelle équipe Leopard Pro Cycling présentée, le week-end dernier, lors du salon Velofollies à Courtrai.  : "Il ressemble à celui de la Sky !". Laissé libre par Wallonie-Bruxelles, il aborde ainsi un nouveau chapitre de sa carrière dans l'équipe luxembourgeoise. "Si on m'avait dit que je signerais chez Leopard, j'aurais dit oui tout de suite", souligne le Liégeois à DirectVelo.

DEUXIEME CHUTE FATALE

Résumer la campagne 2016 de Gaëtan Pons se limite à deux chutes malheureuseuses avec, à chaque fois, un verdict sévère: une fracture du scaphoïde sur le Tour de Bretagne (2.2) et une du coude sur l'Arnhem Veenendaal Classic (1.1). "Cette deuxième chute m'a coûté ma place chez Wallonie-Bruxelles. Ma saison était terminée. J'ai tenté de revenir mais c'était impossible (lire ici). Ils ne m'ont pas conservé. Cela fait partie du cyclisme. Je regrette de ne pas avoir pu prouver mes qualités d'août à octobre, période cruciale sur le marché des transferts."

Le septième d'étape du Tour de Loir-et-Cher (2.2) a ensuite téléphoné à la "terre entière" afin de trouver un nouvel employeur. "J'ai eu beaucoup de réponses qui allaient dans le même sens : "désolé, nous sommes déjà complets". J'ai eu des contacts avec One Pro Cycling mais l'équipe a perdu le statut Conti Pro. Donc, le contrat n'a pas pu se réaliser. Ensuite, j'ai eu des contacts avec Tom Flammang, le manager de l'équipe Leopard. Je possède la doublé nationalité belgo-luxembourgeoise, par ma mère. C'était parfait pour eux car cela leur permet de remplir leur quota de coureurs luxembourgeois pour la saison 2017", détaille le septième du Mémorial Van Coningsloo 2016.

DECALAGE D'UN MOIS

Chez Leopard Pro Cycling, le diplômé en marketing retrouve un programme d'entrainement semblable à celui qu'il a connu chez Color Code - Biowanze. "Nous commençons la saison en mars. Tout est décalé d'un mois. Je connais ce mode de fonctionnement. En décembre, tu te focalises sur l'endurance. En janvier, tu commences les sorties intensives et en février, tu as encore un stage de perfectionnement. Je n'aurai pas les problèmes que j'ai rencontrés lors de ma première année chez Wallonie-Bruxelles durant laquelle j'ai eu du mal à m'adapter à la nouvelle routine d'entrainement", précise le huitième de la Flèche Ardennaise 2014.

Moral au beau fixe, le rouleur de 25 ans prévoit un pic de forme durant la période luxembourgeoise. "Je programme mon entraînement pour être performant durant la Flèche du Sud, le Tour du Luxembourg et à Travers les Hauts-de-France (ex-Paris-Arras). Je ne cible pas une épreuve en particulier car je considère que c'est le meilleur moyen pour se planter. Globalement, j'espère être actif sur un maximum de finales car travailler sur la fatigue en fin de course est le meilleur moyen de progresser. J'ai une revanche sportive à prendre par rapport à la poisse connue en 2016. J'ai envie de montrer que j'ai le niveau pour obtenir un contrat professionnel ou pour monter dans la deuxième division du cyclisme", conclut le Belgo-luxembourgeois.

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