Tour du Maroc : Issoire craint les bordures

Crédit photo DR

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1540 kilomètres, dix jours de course. Issoire Cyclisme Compétition est parti ce vendredi pour une longue aventure. Un temps envisagé, l'équipe mixte avec le Team Pro Immo Nicolas Roux n'a pu voir le jour en raison de la participation du club de DN1, ce week-end, à la Boucle de l'Artois (Coupe de France).

Ce sont donc finalement quatre coureurs Issoiriens qui se sont envolés mercredi soir, de Lyon, vers Casablanca : François Vernet, Yannis Nadir, Mounir Khalil et Boris Orlhac. Ce dernier indique à DirectVelo : "C'est dommage d'être que quatre, l'équipe sera un peu juste. Il n'était pas simple de venir à six, nous avons tous un travail à temps plein à côté du vélo. Nous avons pris des congés pour courir. Ça sera une très belle expérience. Nous avons l'avantage de bien nous entendre. On roule souvent ensemble, nous sommes amis. Et nous avons un staff complet avec un directeur sportif, un mécano et un assistant".

3e à Pujols, lundi dernier en Elite, Boris Orlhac est la meilleure carte des Auvergnats. Le grimpeur a remarqué la présence de "deux-trois étapes difficiles" qui devraient l'avantager. Bien que satisfait de sa forme, l'ex-Champion de Côte d'Azur ne cachait pas avant de prendre le départ de la première étape une certaine appréhension. "Ici, ce sont des spécialistes des bordures. Il y a beaucoup d'étapes le long de la mer", a remarqué celui a bénéficié des conseils de Mounir Khalil et Yannis Nadir, originaires du Maroc.

Boris Orlhac a noté une forte concurrence, à commencer par l'Allemand Stefan Schumacher et les coureurs du Centre Mondial du Cyclisme. Outre les bordures, pour jouer les premiers rôles face aux locaux et aux Continentales, l'Auvergnat devra tenir la distance. "Je n'ai disputé que le Tour de la Réunion d'une durée ou plus ou moins similaire", déclare-t-il.

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