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Benoît Jarrier (Team Véranda Rideau-Super U) vient de s'engager pour deux ans avec la formation Bretagne-Séché Environnement. Pour www.directvelo.com, le coureur âgé de 23 ans évoque son changement d'équipe et sa première saison chez les pros.

« Je viens de m’engager pour deux saisons avec la formation Bretagne-Séché. J’étais en contact avec cette équipe depuis l’annonce de l’arrêt de Véranda Rideau. En fait, c’est moi qui suis allé voir Emmanuel Hubert au départ du Grand Prix d’Isbergues. Je voulais savoir si je pouvais éventuellement les intéresser et il s’est trouvé que c’était le cas. D’après ce qu’il m’a dit, j’étais déjà sur leurs tablettes. Cependant, ils ne savaient pas encore combien de coureurs ils allaient garder dans leur effectif 2013. Je suis donc resté dans le flou pendant un petit moment, et j’ai enfin pu signer un contrat de deux ans en début de semaine.

Une nouvelle aventure qui commence

Auparavant, j’avais également été contacté par Auber 93, puis Roubaix-Lille Métropole ; équipe qui était prête à me faire signer un contrat. Mais j’ai malgré tout préféré attendre la réponse de Bretagne-Séché, qui s’est donc fort heureusement avérée positive. Sur le plan sportif, cette signature marque un tournant important pour moi. C’est une nouvelle étape, une nouvelle aventure qui commence. Je vais énormément apprendre dans cette équipe, avec un calendrier qui sera plus riche que cette saison. Il y avait déjà certains coureurs très aguerris chez Véranda Rideau, mais là, ce sera encore un ton au dessus. J’ai cru comprendre que les dirigeants de Bretagne-Séché aimeraient que je sois en grande condition dès les premières épreuves de la saison 2013, mais je n’en sais pas plus pour le moment. On en reparlera sûrement dans les prochains jours.

L’arrêt de Véranda Rideau, c’est venu d’un coup

Quoi qu’il en soit, je vais garder un excellent souvenir de mes années passées sous le maillot de Véranda Rideau. C’est avec eux que j’ai eu la chance d’apprendre le métier. C’était une superbe expérience également sur le plan humain. On était une véritable bande de copains. D’ailleurs, l’ambiance est toujours restée très bonne au sein de l’équipe, et je pense que c’est ce qui a fait notre force, malgré des dernières semaines difficiles à gérer. On nous a appris que l’équipe allait disparaître lors du Grand Prix de la Somme. C’est venu comme ça, d’un coup. C’est malheureux car plusieurs coureurs risquent de rester sur le carreau. Quand on sait que des coureurs de la trempe de Nicolas Vogondy ou Jimmy Casper n’ont pour le moment pas de contrat non plus, il y a forcément de quoi s’inquiéter.

Le Tro Bro Leon, un déclic

Personnellement, mon avenir est donc assuré pour les deux prochaines années. Je suis très heureux de ma saison 2012. Ma deuxième place sur le Tro Bro Leon a été un déclic pour moi. Avant, je me présentais sur les courses avec pour objectif un Top 5, un Top 10. Suite au Tro Bro Leon, je prenais vraiment le départ avec l’ambition de gagner. Je ne passe d’ailleurs pas loin sur les 4 jours de Dunkerque, 3e d’étape malgré une erreur tactique qui me coûte peut-être la gagne. Je me savais très régulier, puisque je l’ai toujours été chez les amateurs, et cela a encore été le cas cette année. J’ai obtenu plusieurs places d’honneur tout au long de la saison.

De plus grandes responsabilités

Mickaël Leveau me faisait d’ailleurs de plus en plus confiance au fil des courses, et il me mettait indirectement la pression sur quelques courses. Je suis donc devenu un coureur protégé dans l’équipe et c’était un vrai signe de reconnaissance de la part des dirigeants. Cela ne pouvait que me motiver encore plus pour les dernières échéances de la saison. Finalement, la seule chose qu’il aura manqué cette année, c’est une victoire. Mais c’est malheureusement la même chose à l’échelle de l’équipe. On a un nombre incalculable de places sur le podium, peut-être une bonne vingtaine, mais jamais un coureur de l’équipe n’aura eu l’occasion de lever les bras cette saison. »

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Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com