La Val d’Ille U Classic 35 : Les réactions

Eric Berthou (Bretagne-Schuller) s'est adjugé ce dimanche la 12e édition de la Val d’Ille U Classic 35-Souvenir Julien Ditlecadet (1.2), courue autour de La Mézière sur 185,8 km. Maxime Le Montagner (Veranda Rideau-U) règle le sprint du peloton et fait 2e. Benjamin Verraes (Jong Vlaanderen) complète le podium. Eric Berthou succède au palmarès de l'épreuve à Guillaume Louyest (Sojasun espoir-ACNC). Retrouvez ci-dessous les réactions.

Eric Berthou (Bretagne-Schuller)
Vainqueur de la Val d'Ille U Classic 35
« J'ai fait un début de course pas très "sûr". Je n'étais pas très bien. J'avais en tête le Tour de Bretagne. Je n'avais pas du coup de grande ambitions. Je me suis senti un peu mieux dans les derniers tours. J'avais les jambes lourdes mais ça allait quand même de mieux en mieux. On est sortis à 5-6. On a réussi à garder 30 secondes. Olivier (Rabobank CT) a ensuite attaqué, c'était selon moi trop tôt. Cela a au moins permis de faire péter le groupe. On s'est retrouvés à cinq. A l'entame du dernier tour, j'ai relancé. Je voulais emmener les plus forts avec moi mais j'ai vu que je partais seul. Ce n'était pas facile avec le vent de face mais je me suis dit que ce n'était pas possible. Je ne pouvais pas encore rater la victoire après le Tro Bro Léon, où je me fais reprendre dans le final. Ce succès n'efface pas la déception du Tro Bro Leon mais ça fait du bien au moral et à l'équipe. Je suis en bonne forme en vue du Tour de Bretagne, qui est un objectif. On prendra la course au jour le jour. C'est assez aléatoire. Chaque coureur a sa chance. »

Maxime Le Montagner (Véranda Rideau-Super U)
2e
« Au début, je n'étais pas vraiment génial. J'ai subi la course. J'ai pété quand Franck Vermeulen (son coéquipier) a roulé. J'ai réussi à revenir dans le peloton avec un petit groupe, de justesse. J'ai essayé de récupérer mais je ne pouvais pas trop. Je me suis fait mal à la gueule pour le sprint. C'était dur toute la journée. Tout le monde n'était pas bien car les conditions étaient exécrables. Je n'ai pas pris tous les risques dans le final. Je savais que le vent soufflait de face dans la dernière ligne droite. J'ai viré loin mais je pensais que les autres allaient s'écraser. C'est mieux de gagner mais je suis quand même content de cette place. C'est de bon augure avant le Tour de Bretagne. »

Yann Botrel (Côtes d'Armor-Marie Morin)
Meilleur grimpeur
« Je me suis retrouvé à l'avant avant Benjamin Le Montagner (son coéquipier). Comme j'étais devant, je me suis dit autant jouer les GPM. Quand on a été repris, il valait mieux assurer le coup. Avant d'aborder le 3e GPM, je suis ressorti pour faire les points. Je suis très content. Ce n'étais pas simple dans le final mais je n'étais pas tout seul à être entamé. Je me tourne vers le Tour du Périgord (2e manche de la Coupe de France DN2), où il ne faudra pas se rater, puis l'Essor breton. J'espère bien dans l'avenir être sélectionné en équipe de France. Je me concentre avant tout sur les deux courses dont je viens de parler. »

Benjamin Le Montagner (Côtes d'Armor-Marie Morin)
1er des points-chauds
« Je suis venu ici pour préparer le Tour de Bretagne. Il ne fallait pas prendre froid. Vu les conditions, c'était une course à haut risque. Il valait mieux être devant. Une fois devant, je me suis dit que ça valait le coup de faire le premier point-chaud, puis les autres du coup. Dans le final, j'ai fait comme j'ai pu. J'ai suivi ensuite. »

Julien Duval (USSA Pavilly Barentin)
Echappé dans le final
« Je suis sorti avec Erwann Corbel (Côtes d'Armor-Marie Morin) et Siskevicius (La Pomme Marseille), mais lui a pété. On a attendu les cinq autres qui étaient ressortis pour qu'ils rentrent. Je savais que ça allait attaquer à deux-trois tours de l'arrivée. J'étais à fond mais tout le monde n'était pas au mieux. Berthou a attaqué un kilomètre avant la cloche. J'ai essayé d'y aller mais j'étais à fond. Il aurait fallu être directement dans sa roue. La météo ne m'a pas trop gêné. On avait eu ce même temps à Liège-Bastogne-Liège. Cela m'a servi de leçon. Je me suis mieux protégé qu'en Belgique. L'influence du mauvais temps sur la course, c'est seulement au niveau du nombre d'arrivants. Ce sont mes routes d'entraînement car j'habite sur Rennes. J'étais motivé, je connaissais les routes par cœur. J'avais préparé Liège sans réussite. »

Propos recueillis par Pauline Baumer et Dominique.
 
Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com
 

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