« Pas du tout de giclette », Louis Hardouin manquait de fraîcheur

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Coureur français le plus régulier de la saison, leader du Challenge DirectVelo, Louis Hardouin remporte le classement final individuel de la Coupe de France N1. Le coureur du Guidon Chalettois, qui portait pour l'occasion un cuissard jaune, devance Clément Petit et Hugo Théot. Mais le 3e de Paris-Chalette-Vierzon la veille, n'a pas profité de la finale de la Coupe de France pour moissonner la plus grosse gerbe de points. Louis Hardouin a été piégé à 40 kilomètres de l'arrivée et n'a jamais revu la tête. Il termine dans le Top 30, 4e du peloton. Louis Hardouin revient sur cette finale avec DirectVelo.


DirectVelo : Comment s'est passée ta course ?
Louis Hardouin : Je crois que je termine 23e. Je suis dans le groupe des battus, donc forcément, quand on ne joue pas la gagne, c'est un peu plus compliqué. L'enchaînement d’hier était vraiment dur physiquement. Je sentais que les jambes ne répondaient pas au mieux par rapport à ceux qui étaient beaucoup plus frais. Sur un circuit comme ça, il fallait être frais et avoir de la giclette. J'avais de la force, mais je n'avais pas du tout de giclette. Le placement était primordial. C’était dur de se placer et dur de gicler. Après une cassure, je n’ai pas pu boucher le trou, la gagne est partie. J'ai essayé de relancer au maximum. On m'a beaucoup surveillé, donc je n'ai pas de regrets.

Mathématiquement, tu avais la gagne en Coupe de France individuelle assurée. Qu'espérais-tu de cette journée ?
J'espérais vraiment mettre le maximum de points pour l'équipe. L'objectif principal était de garder cette place pour pouvoir espérer le podium. Je pense qu'on ne peut pas avoir de regrets. C'est super pour le club d'être 4e de la Coupe de France. Je pense que ce n'est jamais arrivé. Ça aurait été le Graal de monter sur le podium après tout ce qu'on a fait. J'ai donné le maximum de mon côté.

« C'EST PASSÉ VITE »

Tu gagnes deux manches à titre individuel (Cours-la-Ville et Paris-Bourges)...
Il ne faut pas être trop gourmand. Si j'avais eu l'opportunité d'en gagner une troisième, je l'aurais fait. Déjà l'année dernière, on avait fait l'enchaînement Paris-Vierzon et Coupe de France, c'était dur. En début de course, ça allait. Je me suis dit que ça allait le faire, mais il fallait vraiment être frais pour le circuit final. J'ai pas mal donné, comme je l’ai dit hier, pour revenir pour la gagne. Je n’ai pas de regrets. J'ai fait du vélo comme j'aime.

Il te reste deux courses maintenant : le Bol d'Or et le Trophée des Champions...
Ça y est, c'est le dernier week-end ! Je vais essayer de bien récupérer cette semaine. Je sens que je suis vraiment entamé physiquement. J'essaie de bien récupérer parce qu'on repart déjà jeudi pour finir la saison vendredi et samedi. C’est passé vite.

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